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Netflix | Sweet Home, pourquoi il faut regarder la série sud-coréenne

Disponible sur Netflix depuis le 18 décembre dernier, Sweet Home est mon premier coup de cœur série de ce début d’année 2021.

Réalisée par Lee Eung Bok (Mr. Sunshine), Sweet Home est l’adaptation du webtoon éponyme de Kim Carnby et Hwang Young-chan. Scénarisée par Hong So-ri et Kim Hyung-min, la série horrifique suit Cha Hyun-soo (Song Kang) qui emménage dans un complexe d’appartements délabré après la mort de sa famille. Tandis qu’il ne pense qu’à se suicider, un phénomène étrange se produit : ses voisins consumés par leurs désirs se transforment en monstres.

Dans une industrie horrifique saturée de films/séries bien pouraves, cette production sud-coréenne se révèle comme une véritable bouffée d’air frais. Mais si tu hésites encore, voici mes arguments pour te convaincre de binge watcher ces 10 épisodes.

Son intrigue captivante

Illustrant avec justesse la part d’ombre cachée en chacun d’entre nous, Sweet Home ne séduira pas que les amateurs de scènes d’horreur diablement efficaces. Dans un monde où les apparences sont souvent trompeuses, le récit se permet de naviguer également entre introspections, réflexions philosophiques sur la vie, rapports de domination, obsessions et rebondissements inattendus.

Son casting remarquable

Si la série m’a autant plu, c’est aussi parce qu’elle révèle des acteurs talentueux. On retrouve notamment le prometteur Song Kang (Love Alarm), le charismatique Lee Jin Wook (Voice 3), la championne de boxe amateur Lee Si-young (The Kingdom of the Winds), la pétillante Go Min Si (Secret boutique) mais aussi des comédiens plus aguerris comme Kim Kap Soo (2 sœurs) et Kim Sang Ho (Kingdom). S’appropriant à merveille des personnages meurtris par la vie qui dissimulent leur mal-être derrière un sourire, de l’humour, des répliques cinglantes ou de la témérité, ils apportent un vrai éclat à cette partition complexe.

Ses qualités esthétiques

Sweet Home se distingue également par une superbe direction artistique. En effet, les décors soignés donnent à eux seuls une force particulière à la série. Le bâtiment ultra glauque dans lequel ces laissés-pour-compte vivent renforce ainsi cette sensation anxiogène de danger permanent.

Ses effroyables monstres

Qu’il soit boosté aux protéines, véloce, arachnéen ou encore amateur d’entrailles… Avec son budget de 2,4 millions de dollars par épisode, la série n’a vraiment pas lésiné sur le design de son abominable bestiaire. Co-conçu par Legacy Effects (Avengers : Endgame, The Mandalorian), Spectral Motion (Pacific Rim, Stranger Things), VFX Westworld, le chorégraphe Kim Seol Jin et le contorsionniste Troy James (Hellboy), il risque bien de hanter tes nuits.

Pas mal de choses restent encore sans réponse dans cette première saison. Et si la production d’une seconde saison de Sweet Home n’a pas encore été officialisée, sa présence dans le Top 10 de la plateforme en France et dans de nombreux pays d’Asie lors de son lancement mondial devrait inciter Netflix a envisager une suite.

Crédits photos – © Netflix

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