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Rufus Bellefleur, le son du Bayou… toulousain

Mieux vaut tard que jamais ! Au sein du flot continu des communiqués de presse qui se déverse dans ma boite mail se cachent parfois de véritables pépites. Lundi dernier, j’ai ainsi eu la chance de découvrir l’univers atypique et foisonnant de RUFUS BELLEFLEUR, un groupe toulousain qui écume les scènes de l’hexagone depuis 2011. Alliant singulièrement Hip-hop, Folk et Métal, ce concept musical empreint notamment de références cinématographiques 80’s m’a immédiatement séduite.

Quezako ?

A l’instar de SHAKA PONK, WAX TAILOR ou encore de GORILLAZ, ce groupe français 100% auto-produit s’articule autour d’une forte identité visuelle. A l’origine, il y a l’imagination fertile et le banjo de Youssef Dassouli. Puis, les tributs du graphiste Jouch, du dessinateur Gwen Vibancos, de la photographe Claire de Lune et même de l’humoriste Dédo.

Affublé d’une salopette en jean et d’une chemise de bucheron, c’est Julien Cassarino qui prête sa voix à Rufus, le fantôme de Montrouge. A ses côtés, deux charmantes choristes (Bérangère Sentex et Caroline Petriz) et un fougueux batteur (Laurent Bechad).

Trois ans après “Groovin’ Tales From The Gatorblaster”, Rufus Bellefleur nous livre “Temples, Idols And Broken Bones” et nous embarque dans une réjouissante odyssée mélodique. 13 pistes éclectiques rythmées par le son du banjo, du dobro ou encore de la flûte indienne. Mes 3 préférées de ce second album : “Zombie geisha”, “Paralize city” et “Rocky rocket”.

“Temples, Idols And Broken Bones” – Disponible depuis avril 2014 sur les sites d’Amazon et de la Fnac

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