Le 2 août prochain, La Planète des Singes : Suprématie débarquera dans nos salles obscures. Mais, près d’un mois avant cette sortie très attendue, Alex et moi avons pu assister à une avant-première insolite organisée par la 20th Century Fox.
Boulogne Billancourt, 20h. Un car nous attend au pont de Sèvres. Un rapide trajet jusqu’au Parc de Saint-Cloud et nous voici au beau milieu de la nature. En file indienne, on pénètre à pied dans les bois. Des cris de singes résonnent tout autour. L’ambiance est incroyable !
Bienvenue sur La Planète des Singes
Au bout du sentier, une salle de projection en plein air a été installée. On ne pouvait pas rêver de meilleur décor !
C’est l’heure du ravitaillement. Bières, chips et hot-dogs au menu. On fait ensuite le tour du camp en observant les courageux qui s’élèvent à la force de leur bras en haut des arbres. Et tandis que la nuit tombe, la voix impérieuse de César retenti brusquement, nous ordonnant de nous asseoir pour voir la suite de ses mésaventures.
Après la projection de L’Odyssée de Pi dans une barque à la piscine Pailleron (2012), celle de Epic perchée dans les arbres (2013) ou encore celle de La Planète des singes : l’Affrontement au cœur d’une usine désaffectée de la Courneuve (2014), les studios nous ont encore concocté une chouette expérience.
Mais pour mieux vous faire une idée, je vous laisse regarder cette vidéo où l’on voit d’ailleurs mon meilleur profil à 0:19 😆
Avis sur La Planète des Singes : Suprématie
Dernier volet d’une trilogie préquel débutée en 2011, La Planète des Singes : Suprématie de Matt Reeves est LA bombe estivale à ne manquer sous aucun prétexte. La preuve par 5 !
1 – La Planète des Singes : un récit palpitant
Deux ans se sont écoulés depuis la mort de Koba, le singe qui avait mis fin à la trêve avec les humains. César et les siens se sont repliés dans la forêt mais la tension entre les deux camps reste à son comble. Dès la scène d’ouverture, nous sommes projetés sans ménagement dans ce violent conflit. Alternant habilement scènes d’action, tension dramatique, réflexions existentielles et même une pointe d’humour bienvenue, Reeves ne nous laisse aucun répit.
2 – Un déluge d’émotions
Si La Planète des Singes : Suprématie nous tient en haleine par son intensité, c’est également grâce à l’émoi que suscitent ses protagonistes. Difficile de ne pas être emporté par leur combativité, leurs souffrances et surtout leur humanité.
3 – Un réalisme saisissant
De la captation des mouvements et expressions faciales des singes au rendu de leur fourrure sous la neige, vous serez assurément bluffés ! Au sein de la nature sauvage canadienne, Weta Digital, le studio néo-zélandais qui s’est occupé des effets visuels, repousse encore les limites techniques pour nous offrir des images d’un spectaculaire réalisme.
4 – Andy Serkis
Retranscrivant avec une justesse inouïe le dévastateur combat intérieur auquel est confronté le leader simiesque, Serkis porte autant le film que les effets spéciaux. Inoubliable Gollum dans la saga Le Seigneur des Anneaux, ce pionnier de la performance capture nous montre ici une nouvelle fois l’étendue de son immense talent. Punaise, qu’on lui donne enfin l’oscar du meilleur acteur !
5 – Un blockbuster singulier
Reflétant les sombres affres de notre passé et de notre actualité, La Planète des Singes : Suprématie se démarque aussi par son propos. En nous questionnant sur ce qui définit l’humanité et en excluant tout antagonisme manichéen, cet ultime opus de la franchise s’éloigne définitivement des divertissements légers proposés habituellement en été.
Six ans après La Planète des Singes : Les Origines, Matt Reeves nous livre une conclusion en apothéose et apporte un regard neuf sur l’univers mythique imaginé il y a 54 ans par l’écrivain avignonnais Pierre Boulle.
© Crédits Photos – S H U N R I Z E.com & Twentieth Century Fox France
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