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Preview – La Planète des Singes : L’Affrontement

Los Angeles, mercredi 16 avril. Nous sommes une vingtaine de privilégiés à prendre place dans le Zanuck Theater situé au cœur des studios de la Fox pour découvrir en avant-première des images inédites de «Dawn Of The Planet Of The Apes» (La Planète des Singes : L’Affrontement). Cerise sur le cupcake, c’est Andy Serkis qui nous commentera ce footage exclusif d’une vingtaine de minutes.

Ce qui suit contient pas mal de spoilers donc vous voilà prévenus. Au programme ce soir-là : un making-of, six séquences extraites du film et une bande-annonce déjà visible sur le net. De quoi attiser notre intérêt jusqu’à sa sortie prévue chez nous le 30 juillet prochain.

Un univers post-apocalyptique

Une dizaine d’années se sont écoulées depuis les événements de «Rise of The Planet of Apes». La pandémie provoquée par le vaccin qui devait augmenter radicalement les capacités cérébrales et endiguer la maladie d’Alzheimer a fait son œuvre.

Ainsi, elle a exterminé une majeure partie de la population humaine et les survivants luttent désormais pour rester en vie au milieu des ruines de notre civilisation. César et ses disciples ont quant à eux trouvé refuge au cœur de la forêt de Rainwood en Californie. César a désormais le poil grisonnant, s’est accouplé à une femelle, Cornelia, et a des enfants.

ANDY SERKIS – César
“Leurs capacités cognitives ont été considérablement boostées grâce au vaccin. Galvanisés par César, ils se sont créé un véritable jardin d’Éden. Les singes n’ont pas du tout les mêmes besoins que les hommes. Forcément, ils prospèrent plus rapidement et sont en train de développer leur propre civilisation. Ils forment un clan fort et très soudé, contrairement aux humains qui peinent à survivre dans ce monde redevenu primitif.”

Premier contact

Dans cette première scène, nous découvrons que les singes communiquent de quatre façons distinctes. Tout d’abord, les vocalises simiesques, le langage des signes, une combinaison de gestes et de sons, et enfin, désormais doués de la parole, ils utilisent aussi ponctuellement un langage assez rudimentaire.

Près d’une rivière, deux singes sont en train de pêcher à l’aide d’une lance. Ils se taquinent. Après avoir fini, ils s’apprêtent à rejoindre leur clan à travers la forêt et sont surpris par un être humain, Carver (Kirk Acevedo). Pris de panique, l’homme tire sur eux, blesse Ash, l’un des singes et se met à crier à l’aide. Surgit alors un petit groupe d’hommes (notamment Keri Russell, Kodi Smit-McPhee) mené par Malcolm (Jason Clarke) qui tente de calmer le jeu.

César et une horde de singes débarquent à ce moment-là. L’atmosphère est tendue et les choses sont sur le point de dégénérer. Malcolm réitère son message d’apaisement : «Nous ne vous voulons aucun mal», déclare-t-il.
Furieux de voir Ash blessé, César leur hurle : «Partez !». Des singes qui parlent, c’est déjà très flippant mais un singe qui te hurle de déguerpir, tu lui obéis direct 😆

César interpelle Koba (Toby Kebbell), le singe au visage balafré que l’on avait pu voir dans le premier opus. Il lui demande de les suivre. Dans la panique, les humains ont laissé derrière eux un sac à dos, ramassé rapidement par les singes.

Le conseil des singes

Dans cet extrait, nous voici au cœur du village des singes. Nous y retrouvons Maurice, l’orang-outan, également présent dans le premier volet. Il fouille le sac abandonné par les humains et y découvre les dessins d’un enfant qui expliquent ce qui s’est passé durant ces dix dernières années.

Suite à l’incursion des hommes dans leur forêt et l’agression qui en a résulté, les singes souhaiteraient passer à l’offensive. César leur explique en langage des signes qu’il ne sait pas de combien d’armes les humains disposent, qu’il faut agir avec sagesse s’ils ne veulent pas perdre ce qu’ils ont construit ensemble, en précisant à haute voix le mot «futur» et qu’il prendra une décision le lendemain matin.

Après ce petit discours, Koba le rejoint. Les deux singes sont désormais comme des frères. Koba est un singe de laboratoire qui a été longtemps torturé par les hommes. Malgré la haine viscérale qu’il nourrit envers eux, il rappelle à César qu’il fera tout ce qu’il lui ordonne, en concluant par un : «Les singes doivent montrer leur force !». Une scène chargée en émotion où l’on oublie totalement qu’il ne s’agit pas de vrais singes.

Le Camp des survivants

Ce troisième extrait nous emmène dans les rues en ruine de San Francisco et permet de découvrir le personnage incarné par Gary Oldman, Dreyfus. Cet homme a visiblement perdu sa famille suite à la pandémie et voue une haine contre les singes qu’il pense responsables de son malheur.

Venu pour une démonstration de force, César débarque à cheval, le visage couvert de peinture, accompagné d’une horde de singes. Il prend la parole face à un parterre d’humains médusés : «Les Singes ne veulent pas la guerre mais se battront s’il le faut».

Coexistence ?

Les deux séquences suivantes nous laissent entrevoir une possibilité de coexistence pacifique entre les deux espèces. Une trêve semble s’être installée et César aide le groupe d’humain à redémarrer une centrale hydroélectrique. Dans la première, Ellie (Keri Russell) est en train de soigner la jambe de Carver (Kirk Acevedo) au bord de la rivière.

Soudain, l’un des enfants de César, qui est encore un bébé, échappe à la vigilance de sa mère pour rejoindre Ellie et joue avec elle. Dans la seconde, Maurice a une interaction avec le fils d’Ellie et Malcolm. L’adolescent à qui appartenait le sac contenant des dessins lui offre un exemplaire de “Black Hole” de Charles Burns qu’ils commencent à lire ensemble.

Quant au dernier extrait qui met en scène Koba pénétrant dans le camp des survivants, je me contenterais de vous mettre l’image ci-dessous pour ne pas tout vous spoiler en vous disant simplement qu’il faut se méfier de l’eau qui dort…

Bien entendu, les images n’étaient pas toutes finalisées mais celles qui l’étaient laissent présager une œuvre extrêmement ambitieuse. Si la motion-capture évolue sans cesse, c’est surtout le travail incroyable des acteurs qui permet de nous faire oublier totalement la technique.

Colère, tristesse, peur, angoisse, doute. Tout au long de la présentation, l’émotion s’installait naturellement à l’écran. Il me tardait déjà de découvrir le métrage dans son intégralité le 30 juillet prochain mais après avoir vu ce footage, je suis encore plus impatiente 😆

2 comments

  1. J’avais adoré Cloverfield et je suis content que Reeves ait repris le flambeau. Pour l’instant, ça semble assez cohérent avec le film de 68. Reste à voir si cela se confirme à l’écran. Comme Amandine, hâte de le voir.

  2. Andy Serkis est un très grand acteur. J’ai hâte de voir ce film.

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