Cinéma | Solomon Kane, REC2 et Avatar

Entre les projections réservées à la presse et mes séances habituelles, ma fin d’année a été plutôt riche cinématographiquement parlant. Voici donc les critiques des derniers films vus en 2009… Je vous souhaite d’ailleurs un Bonne Année 2010 en passant 😀

AVATAR

Ayant vu à deux reprises le début du film lors de l’Avatar Day, j’étais plutôt impatiente de voir le reste de ce que nous avait concocté Cameron. Tout d’abord, on retrouve ici ce qui anime la plupart des films du réalisateur, à savoir l’écologie, les femmes fortes et les défis techniques. Et pour ce qui est d’en prendre plein les yeux, j’avoue ne pas avoir déçue et ce malgré l’inconfort du port des lunettes 3D. Cependant, une fois la beauté de la planète Pandora contemplée en long en large et en travers, il ne se passe pas grand chose. Le film est assez linéaire et la scène de combat final très réussie ne suffira pas à m’extirper de mon ennui. Si la création de cet univers fantasmagorique et la fable écologique qui en ressort sont à saluer, j’ai trouvé les ressorts scénaristiques un peu légers.

REC2

J’avais beaucoup aimé le premier et je me disais que cela ne pouvait pas être pire que l’inutile remake américain Quarantine. Et bien figurez-vous que le second opus de Jaume Balaguero et Paco Plaza a été au-delà de mes espérances. Le film débute là où s’est terminé le premier et l’action ne se fait pas attendre. Les énigmes restées en suspens sont enfin élucidées notamment l’origine de “l’infection”. Cette fois-ci, il n’y a pas qu’une seule caméra en guise de témoin et on prend plaisir à voir ces imbéciles (oui, il y en a qui cherche les problèmes quand même) se faire laminer un à un. D’ailleurs, un passage du film vous fera même penser à un FPS à la “Doom”. Un 3e “Rec” devrait poindre le bout de son nez mais on ne sait pas encore s’il s’agira d’une préquelle ou d’une suite, quoi qu’il en soit, j’ai vraiment hâte de le voir, tant “Rec2” m’a plu.

SOLOMON KANE

Adaptation de la bd éponyme créée par Robert E. Howard à qui l’on doit Conan, Solomon Kane, raconte le parcours d’un homme au passé violent qui se voit contraint de vivre dans la paix sous peine de se voir emmener en Enfer. Notre pauvre damné devra retrouver ses bonnes vieilles habitudes sanguinaires afin de sauver la vierge de service, tuer le méchant qui répand le mal à travers le pays et au passage récupérera son âme. Le film commence plutôt bien mais la suite dénuée de tout souffle épique nous plonge dans une profonde léthargie. Entre l’interprétation parfois à la limite du ridicule de James Purefoy (elle est morte… elle n’est pas morte) et un boss de fin (moche) bien vite expédié, on a la désagréable impression de s’être fait flouer. Reste le travail du directeur photo, Dan Laustsen (Le pacte des loups, Silent Hill) qui élève un peu le niveau du film