True Blood – saison 3, la déception !

Alors qu’HBO voudrait surfer sur la vague du succès rencontré par True Blood pour en faire un film, revenons sur sa troisième saison qui vient à peine de s’achever.

Rappelez-vous, Bill venait tout juste de faire sa demande en mariage à l’irritante Sookie Stackhouse lorsqu’il se fit soudainement enlever. Comme à l’accoutumée, elle va se mettre en danger en partant à la recherche de son insipide amant et croise sur sa route une meute de loup-garou accro au sang de vampires.

Tout comme la saison précédente, Alan Bell s’est permis quelques libertés en adaptant le 3e tome de la saga de “La Communauté du Sud” mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’il s’est laissé submerger par la multiplication des storylines et des personnages. Si la seconde saison ne brillait pas par ses rebondissements à cause de scènes d’orgies quelque peu redondantes, elle avait au moins le mérite d’être correctement découpée en trois intrigues distinctes.

Une saison trop chargée

Ici, chaque personnage se voit attribué sa propre intrigue et comme cela se bouscule un peu dans la ville de Bon Temps, l’overdose n’est jamais bien loin. Pêle-mêle, nous avons droit à une bande de loup-garou à la solde du Roi du Mississippi; une mystérieuse jeune femme dénommée Crystal qui fera tourner la tête de Jason; Ruby, la mère de La Fayette et Jesus Velasquez sorcier vaudou de père en fils qui s’en occupe; Franklin un vampire psychopathe qui s’en prendra à la pauvre Tara, Tommy le frère métamorphe de Sam Merlotte accompagné de ses indignes parents et enfin Alcide un loup-garou plutôt sexy chargé de la protection de l’agaçante Sooky.

Dès lors, aussi charismatiques que soient ces protagonistes, cette volonté totalement absurde de concentrer autant d’histoires individuelles au travers de 12 épisodes laissera forcément le spectateur sur sa faim et on se demande quelles pirouettes scénaristiques seront encore utilisées pour boucler une 4e saison qui s’annonce d’ors et déjà très dense.