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Cinéma | Fast and Furious 5, Fast Five

Ce cinquième volet de la saga la plus gonflée sous le capot retrouve l’essentiel de son casting original. La seule qui manque à l’appel étant Michelle Rodriguez. Pour autant le casting n’y perd pas en charme avec l’arrivée de la belle Elsa Pataky (vue dans Giallo) et des bras musclés de Dwight “The Rock” Johnson.

Côté réalisation on retrouve le désormais habitué de la franchise, le taïwanais Justin Lin déjà auteur de “Fast and Furious : Tokyo Tribe” et “Fast and Furious 4”. Autant vous l’avouer tout de suite, “Fast 5” est certainement le meilleur épisode de la franchise, ce qui est plutôt embêtant dans le sens où cela va motiver les producteurs à en tourner de nombreux autres (ce qui est clairement annoncé dans une scène post-générique de fin).

Mené sur un rythme tambour battant avec des courses poursuites et des cascades de plus en plus exubérantes (de façon à cacher l’étroitesse du scénario, on est bien d’accord !), le film vire très clairement dans le grand guignol dans certaines de ses scènes clés. Comprenant qu’il ne pouvait pas refaire encore une fois, un simple film sur des courses de voitures, Justin Lin va changer le cap de sa trame de base et adapter plusieurs succès ciné passés à la sauce “F&F”.

On a donc droit à un mix étonnamment jouissif entre l’humour d’un “Ocean’s Eleven”, le thème principal d’un Braquage à l’Italienne avec un soupçon de bourrinage façon The Expendables. Amis intellectuels passez votre chemin car il faut dire que le scénario est aussi fin que les bras de Dwight Johnson sont énormes.

Niveau réalisation on reste dans le très classique avec le plan imposé sur des bonnasses le cul à l’air en train d’attendre de savoir quel “Jacky Tunning” gagnera la course de voiture, un éventail très large de voitures de sport avec placement de marque de rigueur ainsi que les relans de bons sentiments comme quoi :

on est des hors la loi mais on est aussi une famille donc c’est pas grave si on braque des banques et des voitures car regardez comme la police est corrompue alors finalement on a qu’à dire qu’on a le droit !

Euh… Comment dire ? Bref, on passe la majeure partie du film à soit mater des culs, soit reluquer de belles voitures ou bien rire (involontairement ou pas) devant des répliques ou scènes qui volent bien bas. Au final on assiste à un spectacle certes très con, mais plutôt bon dans son genre purement divertissant.

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