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Cinéma | Devil de John Erick Dowdle

C’est la dernière production M. Night Shyamalan qui ouvrira le 18e Festival international du film fantastique de Gérardmer. Un choix discutable quand on sait qu’il est censé donner le ton du reste de la programmation.

En effet, le distributeur français a vu juste en repoussant la sortie initialement prévue ce mercredi au 20 avril prochain. Un report qui peut aussi facilement s’expliquer face au déconvenues rencontrées par le précédent film de M. Night Shyamalan. Souviens toi, cette vaste blague que fut Le dernier maître de l’air.

Bien que le cinéaste n’ait pas réaliser ce premier film initiant la trilogie The Night Chronicles, son empreinte est omniprésente. Producteur, scénariste, on perçoit résolument son emprise derrière la réalisation de John E. Dowdle. Ainsi, le réalisateur du plagiat remake de REC, Quarantine explore à travers ce thriller empreint de surnaturel les obsessions mystiques de Shyamalan.

Des histoires mêlant enfer et ascenseur, nous en avons eu quelques-uns notamment la plus connue d’entre elles, L’Ascenseur de Dick Maas qui remporta le Grand Prix, lors du Festival international du film fantastique d’Avoriaz 1984 ou encore plus proches de nous celles de deux courts-métrages se rapprochant de très près du scénario de M. Night Shyamalan, 36e sous-sol de PH Debiès et Elevated (1ère partie et 2nde partie) de Vincenzo Natali (Splice).

Débiles inside

Dès lors, tu en conviendras que coincer cinq personnes dans un ascenseur en compagnie du Diable n’a plus rien d’original. Ceci étant dit, Devil n’est pas pour autant désagréable à regarder et certaines scènes se révèlent plutôt efficaces. Et ce même si le film souffre d’un casting inégal pas toujours crédible.

En revanche, dés que nous sortons de ce huis clos, nous assistons au festival de la connerie. Ainsi, le peu d’action présent dans le film se trouve sans cesse parasité par des dialogues maniérés et moralisateurs déclamés par des personnages frôlant souvent le ridicule. J’accorderais d’ailleurs une mention spéciale à l’explication la plus rocambolesque jamais entendue dans un film quant à la présence d’un démon sur terre à base de tartine et de confiture.

Devil tourne en rond et son pitoyable twist me conforte dans l’idée que la seule raison qui ait empêché une sortie directe en DVD soit le nom de Shyamalan au générique.

1 comment

  1. Ça m\’intrigue cette histoire de tartine 😀

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