Au cinéma depuis le 18 juillet, que vaut l’adaptation du célèbre de la série de jeux vidéo de combat de la Team Ninja et Tecmo ?
Ce film est tout simplement fun et a le mérite de ne pas se prendre au sérieux une seconde. L’esprit du jeu a été respecté, la voix off qui annonce les joueurs et le gagnant, les décors que les combattants explosent à tout va, les costumes. Vous pourrez noter également le soin apporté aux formes féminines avec son lot de petites culottes apparentes et de poitrines bondissantes. D’ailleurs à ce propos, les aficionados auront le plaisir de retrouver ces demoiselles dans un match de volley des plus sexy.
Un casting hétéroclite
Aux côtés de Jaime Pressly (My name is Earl), nous avons donc un ancien joueur de football américain (Brian White), l’homme le plus fort d’Australie (Derek Boyer), un champion du monde de Tae Kwon Do (Silvio Simac) et une chanteuse reconvertie à la comédie (Holly Valance). Voilà ce que l’on a déniché pour interpréter les personnages du jeu vidéo. Néanmoins, l’alchimie fonctionne et l’interprétation est loin d’être aussi pitoyable que celle que l’on pouvait retrouver dans le mémorable Street Fighter.
De plus, Corey Yuen qui a été formé à la Chinese Opera Academy aux côtés de Jackie Chan et Sammo Hung nous a concocté de belles chorégraphies. D’autre part, les acteurs qui ont tous suivis un entraînement intensif et le parti pris de tourner dans des décors naturels apportent un certain cachet aux combats. En dépit de son producteur Paul Anderson qui n’est autre que le géniteur des pathétiques Mortal Kombat et Resident Evil, Dead or Alive est selon moi l’adaptation la plus fidèle et la plus fun d’un jeu vidéo que j’ai pu voir jusqu’à présent. Idéale pour une soirée entre potes.
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