Un soir de 1989, la police reçoit un appel d’une certaine Maria Rossi qui reconnaît avoir sauvagement assassiné trois personnes. Vingt ans plus tard, sa fille, Isabella, cherche à comprendre ce qui s’est vraiment passé cette nuit-là. Elle se rend en Italie, à l’hôpital Centrino pour psychopathes où Maria est enfermée, pour savoir si sa mère est déséquilibrée ou possédée par le diable. Pour soigner la démente, Isabella fait appel à deux jeunes exorcistes qui utilisent des méthodes peu orthodoxes, mêlant la science et la religion. Ils devront alors affronter le Mal absolu qui a pris possession de Maria : quatre démons d’une puissance redoutable.
A grand renfort marketing, on nous promettait un film d’épouvante des plus mémorables mais nous sommes une fois encore très loin d’égaler “L’Exorciste” de William Friedkin, la référence du genre. Empruntant la forme désormais éculée du “found footage” (Le Dernier Exorcisme, “REC”…), le troisième long-métrage de William Brent Bell se révèle aussi médiocre que sans grand intérêt.
Des acteurs peu convaincants, un scénario bâclé qui ne prend même pas la peine de développer ses personnages et une absence totale de tension font de ce “Devil Inside” une vaste blague.
Un foutage de gueule en règle qui atteint son paroxysme lorsque après plus d’une heure de métrage ennuyant au possible, le film s’achève au moment même où il commençait enfin à être intéressant.
Et tout comme à la fin de la séance de «Apollo 18», la consternation et le désespoir pouvaient se lire dans le regard des spectateurs conscients d’avoir payés le prix fort pour se faire encore une fois rouler dans la farine.
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Alors que sur le même mode du found footage, Chronicle que je viens de voir, est ‘achement mieux et franchement très cool.
J’étais bien contente de ne pas avoir fait des kms pour le voir et d’avoir une carte illimitée. Chronicle est clairement plus abouti