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Vidéo | Vorace – Critique

Au cours du violent conflit qui opposa les États-Unis au Mexique, une sanglante méprise fit un héros du capitaine John Boyd, homme pusillanime et lâche. Son supérieur hiérarchique n’est pas dupe et l’envoie aux confins enneigés et sauvages du pays, dans une compagnie constituée de singuliers personnages : le commandant Hart, le docteur Knox, Cleaves, le cuistot et Georges, un éclaireur indien.

John Boyd est entraîné dans une enquête par l’étrange Colqhoun, qui déclare que ses compagnons de voyage ont été victimes d’un militaire cannibale rendu fou par le froid et la faim.

La musique dans un film est primordiale pour instaurer les ambiances et porter l’action. Dans VORACE cette évidence prend tout son sens. En effet, dès les premières minutes du film nous avons droit aux accords à contre temps d’un adepte de Bontempi 2000, qui en sus d’être horripilants, desservent totalement le film. A plusieurs reprises, nous aurons droit à ces expérimentations musicales dignes d’un bad trip causé par une overdose d’encens chez Nature & Découverte.

Si cette histoire de Wendigo semblait de prime abord intéressante, le visionnage de ce film a tout simplement été gâché par cette B.O. ridicule. Nous mettre une ritournelle s’apparentant à une course poursuite burlesque est certes un parti pris mais ici cela dénature totalement l’action qui se voulait angoissante.

La seule chose plaisante dans ce film est la présence de Robert Carlyle dans le rôle de ce militaire qui souhaite grossir les rangs de son club très sélect de cannibales. Oups ! En une phrase je vous ai révélé l’unique intrigue de ce film. Ainsi, vous pourrez aisément vous abstenir de le regarder sauf si vous souhaitez vous taper un bon délire sur la musique qui l’accompagne. Il m’aura fallu huit ans avant de le voir, je pense que j’aurais pu attendre quelques années de plus.

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