Paris, mardi 29 mars 2016. Ce matin, j’ai rendez-vous avec BNP Paribas pour une sortie un peu particulière à la Cité du Cinéma.
Après m’avoir donné la possibilité de t’offrir des contremarques pour la Fête du Cinéma, le groupe bancaire a souhaité m’emmener sur le tournage de VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES, le dernier film de Luc Besson.
Un partenariat inédit
En France, BNP Paribas participe au financement de plus d’un film sur deux. Après avoir financé ARTHUR ET LES MINIMOYS, il a voulu s’engager davantage en investissant des fonds propres à hauteur de 10 millions d’euros dans ce STAR WARS made in France.
Assumer une partie des risques lui vaut un statut de partenaire privilégié, ce qui lui permet de nous proposer, notamment via sa plateforme digitale, des expériences exclusives tout au long des étapes de la création du film jusqu’à sa sortie prévue en juillet 2017.
En compagnie de Soraya Khireddine d’Influenth, nous voici donc en direction de la Cité du Cinéma (20, rue Ampère à Saint-Denis).
Hollywood sur Seine
Choupette aka Herbie (Saga LA COCCINELLE), le taxi futuriste de Korben Dallas (LE CINQUIÈME ÉLÉMENT), le fourgon GMC Vandura de L’AGENCE TOUS RISQUES ou encore Général Lee (SHÉRIF FAIS-MOI PEUR – THE DUKES OF HAZZARD). Les illustres véhicules exposés dans l’immense nef de verre et d’acier de la Cité du Cinéma nous donne tout de suite le ton de cette journée.
Au coeur d’une ancienne centrale électrique, ce pôle cinématographique de 62 000 m² s’impose véritablement comme une usine à rêves. Il accueille ainsi deux écoles de cinéma, neufs plateaux de tournage de 600 à 2100m², des bureaux de production, des ateliers de fabrication, un restaurant, une école de maquillage et même une crèche.
En tant que journaliste, j’avais pu visiter les studios Pinewood à Toronto et croyez-moi ceux de Saint Denis n’ont pas grand chose à leur envier.
Autour d’un thé, on nous briefe sur ce qui nous attend. L’accès aux plateaux de tournage étant conditionné par un contrat de confidentialité, je ne pourrai malheureusement pas partager cette expérience sur mes réseaux. Cela dit, Luc Besson poste pas mal de photos sur son compte Instagram…
Quelques clichés de la nef plus tard, nous descendons l’escalier qui fut immortalisé dans le cultissime LÉON. Les locaux sont impressionnants et on a du mal à croire que nous sommes dans le 93, à deux pas de la basilique de Saint-Denis.
L’un des artisans de Digital Factory nous montre ses bureaux en nous expliquant ce qu’est la post-production. Nous pouvons alors ressentir la passion qui émane de lui, et ce malgré les horaires à rallonge ou encore l’obligation de travailler parfois dans l’urgence.
Après une petite séance photo aux couleurs du film et un succulent déjeuner au restaurant Le B.O., il est grand temps de rejoindre Luc Besson sur le plateau de VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES.
Valerian
VALERIAN c’est d’abord une BD écrite par Pierre Christin et dessinée par Jean-Claude Mézières dans les années 1970. Fan invétéré de cet univers, Luc Besson a longtemps souhaité en faire une adaptation.
Avec son colossal budget de 170 millions d’euros, ce tournage débuté en janvier dernier devrait s’achever normalement en juin. Le film est notamment emmené par Dane DeHaan (Chronicle) et Cara Delevingne (SUICIDE SQUAD), Clive Owen (Les fils de l’homme), Ethan Hawke (BOYHOOD), John Goodman (Argo) et la chanteuse Rihanna (BATTLESHIP).
Basé sur le tome 6, “L’Ambassadeur des Ombres”, il suit donc les aventures de deux agents spéciaux effectuant des missions dangereuses dans tous les coins de la galaxie.
Côté post-production, le réalisateur-scénariste-producteur français s’est attaché les services de Digital Factory qui réside déjà sur place mais aussi ceux de trois autres prestigieuses compagnies spécialisées dans les effets visuels : Rodeo FX (GAME OF THRONES, FANTASTIC BEASTS AND WHERE TO FIND THEM), Weta Digital (THE JUNGLE BOOK, DEADPOOL) et Industrial Light & Magic (STAR WARS : THE FORCE AWAKENS). Avec de telles pointures, on devrait en prendre plein les yeux !
Sur le plateau représentant une partie de la cité intergalactique Alpha, nous découvrons le jeune Dane DeHaan en pleine action. Très concentré sur sa scène, il répète les mêmes mouvements en les ajustant au besoin selon les indications de Luc Besson.
Durant les différentes prises, la productrice Virginie Silla prend le temps de répondre à toutes nos questions. Les yeux rivés sur un moniteur, puis sur la scène qui se déroule devant nous, on s’amuse à imaginer le rendu une fois le montage terminé.
Délaissant son travail de metteur en scène, Luc Besson vient nous saluer et signer les bandes-dessinées offertes un peu plus tôt. Un moment assez étrange pour moi, vu que je ne demande jamais d’autographe aux personnalités que je rencontre.
Qu’on soit fan ou pas des productions de Besson, on ne peut pas nier l’importante contribution du bonhomme au cinéma hexagonal, avec notamment cette structure d’accueil unique pour les films à gros budgets, la mise en place d’une formation gratuite et sans condition de diplôme aux métiers de scénariste ou de réalisateur, pour les jeunes ou encore ses nombreux soutiens de projets.
Cette incroyable journée est passée à une vitesse folle. J’ai pu enfin visiter la Cité du cinéma, confronter mon mètre 60 au très impressionnant guerrier K-Tron et découvrir les coulisses d’une scène en motion-capture. Mon seul regret, j’aurai bien aimé voir les ateliers où sont fabriqués les costumes et les maquettes du film, inaccessibles ce jour-là.
Un grand merci à BNP Paribas, Tarik, Melody, Karine, Virginie pour leur accueil et bien sûr à Luc Besson de nous avoir donné accès à son tournage.
© Crédits Photos – S H U N R I Z E.com & 2016 Valerian SAS & TF1 Films Production