Depuis 1992, la marque de lunettes Funk propose des modèles originaux dans un style rétro-chic et a pour leitmotiv que celles-ci peuvent être portées par tout le monde. Et c’est pour afficher de manière concrète cette baseline qu’une collaboration avec le photographe français Thomas Babeau a été envisagée.
De ce partenariat naquit ainsi une série de portraits axée autour d’une paire de lunettes blanche de la marque appelée THE HAGEN PROJECT. Pour nous en parler et en savoir un peu plus sur lui, Thomas a bien voulu répondre à mes questions.
Raconte nous ton parcours
Photographe depuis environ 7 ans. Je fais principalement du portrait. Je suis issu du graphisme mais j’ai toujours évolué dans le milieu de la photo, mon père étant photographe. J’ai travaillé en laboratoire photo parallèlement à la prise de vue et je fais également de la retouche photo.
Comment est née cette collaboration avec Funk ?
Je connais la marque Funk depuis plusieurs années et nous avions toujours projeté de travailler ensemble mais nous n’avions pas encore trouvé l’occasion. Dernièrement, j’ai changé ma façon de voir les choses, professionnellement parlant et j’ai voulu commencer des travaux plus personnels. J’avais envie de faire une série de portraits et je voulais un fil conducteur sur mes photos, j’ai donc pensé à une paire de lunettes. C’était l’occasion rêver de concrétiser cette envie de collaboration que nous avions “Funk” et moi.
Une exposition est-elle prévue ?
Nous sommes justement en train d’en parler avec “Funk”, effectivement c’est le but, mais ça n’a pas encore été décidé. Nous devrions en savoir plus d’ici peu…
D’autres collaborations de prévues ?
Pour l’instant, je n’ai rien de prévu. Je vais sûrement faire une autre série de portraits, mais je suis encore en train d’y réfléchir. J’aimerais également commencer un projet plus orienté Reportage.
Tu as quitté Paris pour Bordeaux. Qu’est-ce-qui a motivé ton départ ?
Plusieurs choses. Tout d’abord, voulant travailler sur des projets plus personnels et n’ayant pas de problème de mobilité, je peux travailler plus sereinement maintenant que je suis en province. Ensuite, j’ai passé 30 ans à Paris et j’avais envie et besoin de voir autre chose. Enfin, ce qui m’a beaucoup motivé c’est aussi l’aspect financier. Paris est devenue extrêmement chère !
Un échantillon de ses photos de “mode”
Un des nombreux portraits de ToMa
Tes derniers kiff ?
En ce moment !? Me lever avec le soleil qui tape sur les toits en face de chez moi, pouvoir me mettre en short au mois de février et être libre de faire de la photo quand j’en ai envie et comme j’en ai envie !
Sur ton blog, on découvre un univers très old-school
Mes parents ont toujours écouté du son Jazz, Blues, Soul et puis j’ai été très tôt dans le mouvement Hip Hop, principalement comme Dj puis comme photographe d’artistes. Ces musiques représentent tout pour moi, il est donc logique que ça se ressente dans mon travail et dans l’univers que je présente.
Un dernier mot
Dans les métiers de l’art, il est toujours difficile d’évoluer d’autant plus en ce temps de crise. Il faut donc rester motivé et je tiens à remercier ma femme qui le fait tous les jours et qui m’épaule dans tous mes choix. J’essaie de faire de même car elle a un talent qui mérite d’être reconnu : Mârie Adôre
Mârie, l’épaule bienveillante de ToMa
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