Deux frères et trois de leurs amis viennent d’accoster sur une île pour des vacances paradisiaques. Mais ils se retrouvent bientôt attaqués par des chiens ayant été génétiquement modifiés et possédant une intelligence et un appétit hors du commun…
Je ressors du visionnage de THE BREED très déçue. L’idée que les modifications génétiques puissent se transmettent à l’homme tel un virus n’a pas été assez exploitée. Au départ, des changements de comportement semblent s’opérer chez les personnes mordus par les chiens mais il semble que l’idée ait été abandonnée en cours de route.
De plus, on ignore comment les chiens ont survécus à l’extermination faite par le gouvernement et pourquoi les recherches ont été subitement abandonnées.
Le jeu des acteurs est assez médiocre et le grand frère “super-héros” en fait beaucoup trop pour être une seule seconde crédible. Michelle Rodriguez avec sa mono-expression de bad girl est quant à elle toujours aussi irritante.
D’autre part, le film de Nicholas Mastandrea souffre d’un terrible manque de rythme. Ainsi, après la première attaque des chiens, le groupe de jeunes ne trouvent rien de mieux à faire que de continuer à faire la fête. L’angoisse n’a pas l’occasion de s’instaurer et on est presque content lorsque l’un d’entre eux meurt. La tension n’est donc pas assez soutenue et les héros s’en sortent beaucoup trop facilement. En effet, les morts arrivent bien trop tard dans l’action.
Quant au montage, je le trouve mal fait, il aurait mieux valu qu’ils découvrent d’abord le refuge et puis qu’ils rencontrent les chiens. Bref, il y a tellement d’écueils qui n’ont pas été évités ici que je préfère passer là-dessus. La fin est risible, je veux bien que les chiens soient intelligents mais de là à se planquer dans la cabine du bateau… Après c’est quoi, il rentre le bateau sur l’île pour ramener la barbaque qu’il aura préalablement exécutée ?
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