Animé par des envies de grandeur, Omar est déterminé à devenir un soldat du djihad en Angleterre. Avec ses amis, il décide de monter le coup décisif qui fera parler d’eux et de leur cause. Seul problème : il leur manque le mode d’emploi…
WE ARE FOUR LIONS est le premier long-métrage de Chris Morris, connu jusqu’à présent en Grande-Bretagne pour ses programmes télévisés subversifs. Dans un monde où l’on ne peut plus rien dire sans tomber sous le coup d’un procès, j’ai trouvé plutôt rafraîchissant que le cinéaste choisisse de s’attaquer à un sujet aussi sensible que celui du fanatisme religieux.
Auréolé d’un Bafta, l’équivalent britannique de nos Césars, WE ARE FOUR LIONS est cependant bien loin de la comédie potache que les extraits disséminés sur la toile laissent supposer et les gags n’allant jamais au bout de leurs intentions, j’ai été quelque peu déçue.
Certes, il y a des passages mémorables comme celui où Faisal explique comment il s’est procuré les bouteilles d’eau oxygénée mais le mélange drame/comédie est mal dosé et le rire n’est que rarement franc. Côté bonus, j’ai surtout trouvé très intéressant de connaître le point de vue des pakistanais vivants à Londres (“Des garçons paumés”). Se procurer le DVD pour les bonus et les passages cultes qu’il recèle.
Les bonus
• Autour du film
– Des garçons paumés (9 minutes)
Des Anglais d’origine pakistanaise raconte leur quotidien entre insultes et les provocs des “blancs”
– Entretien avec Mohammed Ali Ahmad (13 minutes)
Accusé de terrorisme, arrêté en août 2008 et en attente de son procès Mohammed raconte son histoire.
• Scènes coupées – 18 minutes
– Le père Palestinien
– La vidéo de Faisal
– L’usine à bombes
– Le martyr ne ressent pas la douleur
– Les costumes sont des icônes
– Course poursuite
– Le camp d’entraînement de Barry
• Coulisses du tournage : Making of de 12 minutes
– Barry dans les bois
– La mort du mouton de Faisal
– Autruche
– Dispute sur un Pont
– Entraînement à la course lente
• Entretiens au Festival de Bradford – 4 minutes
