A la sortie du quatrième long-métrage de Marc Forster, je me sentais tellement perdue que je me suis ruée sur le net pour savoir où il voulait en venir. Je suis rapidement tombée sur cette déclaration :
“Je voulais qu’il soit tout de suite évident pour le public que l’histoire ne se déroule pas dans la réalité. Les spectateurs savent dès le départ que les personnages principaux sont liés. Ils peuvent entamer ce voyage dans une réalité alternative imaginaire sans se sentir manipulés.”
Hum, au regard de la surchauffe cérébrale que je me suis tapée à vouloir comprendre ce put… de film, je me serais épargnée bien des questionnements en lisant cela avant de le visionner. Franchement, à moins d’avoir lu le dossier de presse, je ne vois pas très bien à quel moment du film on nous indique cela. Peut-être que les pantalons ridiculement courts du docteur Sam Foster incarné par Ewan McGregor ou les lunettes trop petites de l’interne en psychiatrie auraient dû me mettre sur la piste…
Alors soit, toute cette histoire n’est que le fruit de l’imaginaire d’Henry Leatham alias Ryan Gosling, mais alors expliquez-moi pourquoi à la fin du film Ewan McGregor a un flash en regardant Lila, interprétée par la sublime Naomi Watts, reprenant des éléments du délire traumatique d’Henry ? Je vous avoue que le film m’a légèrement saoulé et je suis restée jusqu’à la fin seulement pour comprendre. Malheureusement, la soluce ne se trouvait pas non plus à la fin du générique. Quoi qu’il en soit, mise à part l’esthétisme du film qui est indiscutable, je n’ai pas du tout accroché.
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