Six personnes de la société de vente d’armes Palisade Defense se rendent à un week-end de paint-ball organisé par leur entreprise. Malgré l’étrangeté des lieux et les rumeurs qui s’y rapportent, le week-end démarre plutôt bien jusqu’à ce que les participants découvrent qu’ils sont devenus la proie de soldats d’élite légèrement dégénérés. Dès lors, ils vont devoir se battre pour leur survie et l’expression répandue dans leur business…
Ayant vu et apprécié le précédent film de Christopher Smith, CREEP, je me suis dit que je ne prenais pas de grands risques en regardant SEVERANCE. Après ma petite séance, je dois dire que mon intuition s’est avérée plutôt bonne.
Dès les premières secondes du film, nous sommes plongés au cœur de la forêt où un homme tout droit sorti de DALLAS et deux Call-girls hongroises ont l’air d’être en fâcheuse posture. Le premier meurtre ne tarde pas d’ailleurs à être perpétré. Le rythme restera soutenu tout au long du film et nous n’aurons pas le temps de nous ennuyer.
Sur la base d’un survival un peu léger dans le texte, Christopher Smith nous sert une comédie trash et décapante à souhait. Ainsi, SEVERANCE réussi à marier avec justesse la comédie et le film d’horreur. Toute l’ambition de Smith réside dans le fait d’exploiter une trame plus qu’éculée et d’en faire une bombe à retardement.
Dès lors, il se joue constamment de nous et les effets attendus par le spectateur sont détournés à rebours pour mieux provoquer le sursaut vain ou le rire aux pires moments. La scène où la nana se lève en pleine nuit avec une araignée dans le dos en est l’archétype. La plupart des scènes de mutilations se passe hors cadre mais le son produit par les muscles arrachés est assez explicite pour que notre imagination fasse le reste.
Seul bémol à ce film, la fin. Elle est vraiment toute pourrie et on a l’impression que le réalisateur en avait marre ou peut-être est-ce dû à des contraintes budgétaires…
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