Massive Attack fait son come-back au Zénith

Après Prodigy c’est au tour de Massive Attack de faire son grand retour sur scène. Dans le cadre de la promotion de leur nouvel album, “Weather Underground” qui sortira courant 2010, le groupe britannique effectue une tournée dans l’Hexagone et ce mercredi 11 novembre, j’étais du côté de La Villette pour assister à leur concert. Bon, toujours pas de fosse pour moi, mon mètre soixante n’étant pas très recommandé pour tenter le diable, la suffocation serait inévitable. Me voici donc installée dans le “carré d’or” qui n’a de prestigieux que le nom, vu que j’ai le même siège pourri en plastique-qui-fait-mal-au-cul que les autres spectateurs.

20h00 : Vêtue d’une flamboyante robe bustier rouge, Martina Topley-Bird prend ses marques sur la scène du Zénith. Elle enchantera pendant près d’1/2 heure la salle parisienne. Accompagnée d’un batteur déguisé en Ninja (ça ne s’invente pas), elle interprétera une dizaine de morceaux, jouant tour à tour du clavier, de la guitare ou du xylophone. L’ancienne muse de Tricky, nous a livré une belle prestation. J’avais manqué son concert à l’Alhambra l’année dernière et je suis ravie d’avoir pu me rattraper. Pour info, le groupe Massive Attack s’est formé à la fin des années 80 et s’est imposé comme le précurseur du mouvement trip-hop. Le collectif a enregistré quatre albums studios, collaboré avec des artistes aussi divers que Damon Albarn ou Tricky et composé la bande originale du film “Danny The Dog” en 2005. Sinon si je vous dis : B-O de “Prison Break” et de “Dr House”, ça vous parle peut-être plus ? Voilà les présentations sont faites.

21h00 : Le concert démarre. 13 morceaux s’enchaîneront avec tour à tour au micro Martina Topley-Bird, Horace Andy, Deborah Miller et bien entendu le duo 3D et DaddyG. Des nouveautés comme “Bulletproof love”, “Hartcliffe star”, “Psyche”, “Babel”, “16 Seeter” mais aussi des anciens morceaux, “Risingson”, “Red light”, “Future Proof”, “Teardrop”, “Mezzanine”, “Angel”, “Safe From Harm” et “Inertia Creeps”. Derrière le groupe, il y avait un mur de leds qui affichaient sondage et phrases ayant plus ou moins de rapport avec la chanson. D’ailleurs, une petite blague sur le président Sarkozy et sa présence en Allemagne durant la chute du mur de Berlin fera son petit effet durant l’une des chansons.

22h25 : premier rappel du groupe sur la scène du Zénith. Il nous offre une nouveauté “Splitting the atom” et l’incontournable “Unfinished Sympathy”. Un pur moment de bonheur. Un second rappel et le public est en transe.  Le final se fera avec “Karmacoma”.

Étant donné qu’en dehors, de “Tear drop”, “Karmacoma”, “Angel”, “Risingson” et “Unfinished Sympathy”, je découvrais la plupart des morceaux joués, j’ai eu un peu de mal à me mettre dedans. D’autre part, j’ai trouvé qu’au niveau de la scénographie des petits changements seraient bienvenus. En effet, la lumière qui t’aveugle à longueur de morceaux, je ne suis pas vraiment fan. Globalement cela restera un bon souvenir, plus généreux que Prodigy mais moins bien que Wax Tailor.