Je ne m’attendais pas à grand chose en allant voir “Le Transporteur 3” et c’est pourquoi, je n’ai pas été déçue. En effet, voir un film d’action est pour moi un moment assez défoulant et je dois admettre qu’après l’avoir vu, je l’oublie assez rapidement.
Si on fait abstraction du fait que les combats circulaires où Jason Statham emploie ses vêtements pour malmener les méchants de service sont utilisés deux fois de suite, il faut tout de même reconnaître qu’ils étaient plutôt pas mal chorégraphiés.
Quant à la jeune femme dont il tombe amoureux, je pense qu’il y a vraiment eu une erreur de casting. Très honnêtement et sans aucune mauvaise foi féminine, je trouve qu’avec toutes les beautés slaves dont dispose le 7e art, je n’arrive pas à comprendre ce qui a motivé le réalisateur pour choisir Natalya Rudakova. Certainement pas la qualité de son jeu d’actrice car ici ce n’est pas ce qu’on lui demande. En effet, dans ce genre de film, on s’attend toujours à voir des bombes anatomiques et là…
Reste que ce troisième opus est nettement plus réussi que son prédécesseur. Les cascades sont toujours aussi hallucinantes, notamment la course en vélo de Jason Statham poursuivant sa propre voiture qui était vraiment réussie. Frank Martin a toujours autant la classe dans sa chemise amidonnée, immaculée et son costard sur mesure. Toujours aussi sûr de lui, maniant le volant et les coups avec brio. Bref, un bon petit film pop corn à mater sans avoir de grandes attentes.