Mercredi 19 novembre, me voici en place pour découvrir Housebound, troisième film diffusé lors de cette seconde journée du PIFFF.
Comme d’habitude, nous avons droit à un court-métrage en guise d’apéritif. Il s’agit de LIGHTS OF du suédois David F. Sandberg. Réalisé en 2013, il joue avec notre peur de l’obscurité et met en scène Lotta Losten. Vous l’avez très certainement déjà vu sur la page d’un de vos amis Facebook.
HOUSEBOUND, quant à lui, nous vient tout droit de Nouvelle-Zélande. Je dois vous avouer qu’en dehors des cultissimes BAD TASTE et BRAINDEAD, du récent BLACK SHEEP, du pitoyable LAST OF THE LIVING et des trilogies tirées de l’univers de Tolkien, je ne connais pas grand chose du cinéma néo-zélandais.
De prime abord, le premier long-métrage de Gerard Johnston a tous les attributs du film d’épouvante. Une maison isolée en pleine campagne au lourd passé dont la cave bien flippante regorge d’objets chelous ainsi que l’impossibilité pour l’héroïne d’échapper à son lieu de résidence (tout comme dans 100 FEET ou PARANOÏAK).
Puis, le métrage trouve peu à peu un parfait équilibre entre une solide dose d’humour et des séquences répondant aux codes du thriller. On appréciera notamment l’imprévisibilité rafraichissante de l’intrigue et le jeu impeccable des acteurs, Morgana O’Reilly et Rima Te Wiata en tête.
HOUSEBOUND démontre par son excellence que Peter Jackson n’est plus désormais l’unique pourvoyeur néo-zélandais de frayeurs et de rires. Note que le film sortira le 16 février prochain en DVD.
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