Dix-neuf ans après “Dans la ligne de mire”, Clint Eastwood revient devant la caméra dans un métrage qu’il n’a pas lui-même réalisé.
L’acteur-réalisateur qui avait déclaré que “Gran Torino” serait sa dernière apparition à l’écran a finalement consenti à jouer dans le premier long-métrage de son fidèle collaborateur, Robert Lorenz. Officiant durant de nombreuses années comme assistant-réalisateur et producteur de l’icône américaine, Lorenz fait ainsi ses premiers pas en tant que réalisateur avec “Une nouvelle chance”.
Doté d’une trame prévisible, celle d’une fille délaissée suite à la mort de sa mère, qui, devenue adulte, réclame des comptes à son père, ce drame peine à se distinguer d’un autre et est loin d’être captivant. Clint Eastwood, Amy Adams (Fighter), Justin Timberlake (Time Out), John Goodman (Argo) et Robert Patrick (True Blood), sur le papier, le casting est fort alléchant. Mais, il faut bien admettre qu’en dehors de deux ou trois échanges les dialogues dépassent rarement le niveau d’un soap. Quant à l’histoire d’amour qui se profile entre les personnages interprétés par Amy Adams et Justin Timberlake, elle est parsemée de tant de clichés qu’elle a bien du mal à relancer notre intérêt. Bref, rien ne ressort réellement dans ce film. Ni le scénario, ni le jeu d’acteur, ni la réalisation. Un film que l’on s’empressera d’oublier.
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