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Cinéma | Tron, L’Héritage – Critique

Lors de sa sortie en 1982, le grand public n’était pas vraiment au rendez-vous. En effet, TRON ne décrocha qu’un succès d’estime et ce même si il est parvenu à rapporté 33 millions de dollars à la firme Disney pour un budget initial de 17. Ce seront finalement les adolescents et un public plus averti faisant abstraction de la lenteur de son rythme et de la complexité mal maitrisée de son histoire qui l’élèveront au rang de film culte notamment grâce à sa diffusion à la télévision.

Pionnier dans l’utilisation des images de synthèse, des décors virtuels et des effets de rétro-éclairage, TRON bénéficie encore aujourd’hui d’une incroyable aura. Pourtant, la révolution des images de synthèse étant passée par là, le film a plutôt mal vieilli. Je ne fais pas partie des adorateurs de ce premier opus et avoue lui avoir préféré des films tels que Blade Runner, CONAN LE BARBARE, THE THING, “DARK CRYSTAL ou encore POLTERGEIST sortis à la même époque.

Je n’avais donc pas de grandes attentes concernant cette suite sur laquelle planchent les studios Disney depuis la fin des années 90. Premier long-métrage de Joseph Krosinski, TRON, L’HÉRITAGE offre résolument une clinquante renaissance esthétique à l’univers visionnaire créé par Steve Lisberger.

La grille, les concepteurs, les programmes, les disques et motocycles lumineux. Dès les premières images, cette suite directe de TRON s’approprie la mythologie et le casting (Bruce Boxleitner et Jeff Bridges) du premier opus et rallie à sa cause les fans de la première heure tout en donnant des clés indispensables à la compréhension de l’histoire aux non-aficionados.

Cependant, si TRON, L’HÉRITAGE en met plein la vue et les oreilles avec sa B.O concoctée par les Daft Punk, mon enthousiasme a été très vite calmé par son scénario formaté pour le grand public. Convenu et parfois mièvre, nous avons droit à des dialogues digne de DAWSON’S CREEK et à des raccourcis scénaristiques pas toujours bienvenus.

Près d’un mois s’est écoulé depuis que je l’ai vu et ce sont surtout les scènes de combat et de poursuite en motocycles que je garde en mémoire. Pour autant, est-ce qu’offrir au spectateur une époustouflante claque visuelle est suffisant pour estampiller TRON, L’HÉRITAGE comme film culte ? Définitivement non !

Reste à découvrir cet univers stupéfiant où l’équipe du film a su laisser libre cours à sa créativité pour le plus grand plaisir de nos rétines. A voir si possible dans une salle IMAX pour vivre une incroyable expérience visuelle.


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2 comments

  1. Autant dire que je suis aller voir le film a reculons, ayant des a priori plutot négatifs sur le visuel général et sur la musique de Daft Punk en général ….
    Et bien sorti de là, j’en ressors plutot séduit par l’ambiance visuelle et la musique.
    Certes l’histoire c est un peu du portnawak, mais on s en fout un peu au final. le rythme est assez lent et le tout super contemplatif, mais au final j ai plutot bien accroché.
    Loin du chef d oeuvre annoncé, ca reste un véritable divertissement plutot agréable.

  2. Vu en Imax 3D comme c’était conseillé… 😉
    J’ai vu le premier, visuellement c’était unique à l’époque, stylisé, on rentrait dans le coeur de la machine, tout ça était assez intéressant quoiqu’un peu (beaucoup) ennuyant à la longue, le rythme était trop lent, c’était très mou après le début du film.

    Et bien c’est exactement la même chose pour celui là. Un bon début, et une fois toute la “découverte” du monde et la rencontre avec le créateur (gâchée en partie par le trailer au passage), tout devient plat, lent, limite chiant parfois. Même Daft Punk n’a pas réussi à mettre l’ambiance avec un passage plus “club”, le son est trop faiblard pour réveiller un public déjà amorphe. Donc on a une suite qui reflète assez bien le premier film de 1982.

    Je vous passe toutes les facilités usées jusqu’à la corde dans le scénario (d’où viennent les légumes, pourquoi montrer toute une armée pour rien, Dillinger junior qui apparait 2 minutes chrono, l’entreprise pareil…)

    On est clairement dans un Disney, et dans un Disney, et bien, on n’est pas là pour émouvoir de trop, en tout cas ici, on a ni suspens (tout est téléphoné, tout est clair, sans embuches, on voit tout arriver à l’avance…), ni surprises, aucune astuce, invention, pas de gags, tout est un poil trop sérieux et prétentieux.

    La musique est sympa, mais le thème repris durant tout le film sans vraiment de variantes commence un peu à lasser au bout d’une 1/2 heure. Ce n’est pas du John Williams, on le sait mais faites-vous aider les gars si vous galérez avec la musique du film.

    En bref, trop gentil, trop facile au niveau du scénario, aucune surprise, aucune émotion donc, pas de palpitations, pas de risque, pas de drame, tout est froid et de synthèse, comme la majorité du film.

    En revanche et là je vais finir sur une note positive : C’est visuellement très agréable, pour ne pas dire impressionnant. La 3D est bien présente, même si parfois les plans n’en font pas trop l’usage. Visuellement on est au spectacle, surtout en Imax, alors on se doute un peu avant de le voir qu’on ne va pas être tout retourné une fois sorti, mais rien que pour le spectacle, il vaut mieux aller le voir au ciné, si possible en 3D et encore mieux, dans une belle salle qui diffuse en Imax.

    N’attendez rien de plus que ça : un divertissement visuel.

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