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the predator shane black affiche

Cinéma | The Predator – Critique

Mexique. Seul survivant d’une effroyable rencontre du 3e type, le tireur d’élite Quinn McKenna (Boyd Holbrook, Logan) parvient à récupérer l’équipement de son assaillant qu’il envoie chez lui aux États-Unis. Capturé par une agence gouvernementale qui souhaite étouffer l’affaire, il sympathise avec une bande de soldats complètement cinglés. Épaulés par la biologiste Casey Brackett (Olivia Munn, X-Men: Apocalypse), ces derniers devront bientôt unir leurs forces pour sauver la femme (Yvonne Strahovski, The Handmaid’s Tale) et le fils de Quinn (Jacob Tremblay), devenus la cible d’impitoyables envahisseurs…

Une piètre suite (PREDATOR 2), deux crossovers très médiocres (ALIEN VS. PREDATOR) et une dispensable relecture du mythe (PREDATORS). Amorcée en 1987 par l’œuvre culte de John McTiernan, la franchise n’a ensuite pas marqué de son empreinte le 7e art.

Soyons honnête, je n’attendais strictement rien de THE PREDATOR qui sortira au cinéma le 17 octobre prochain. Acteur sur le premier métrage, Shane Black (THE NICE GUYS) a-t-il remis ici notre extra-terrestre à la gueule de porte-bonheur sur de meilleurs rails ?

Située chronologiquement après les deux premiers films de la saga, cette sixième aventure de notre chasseur aux dreadlocks ne change radicalement pas la donne. La faute revenant essentiellement à un récit invraisemblable et guère passionnant.

Autre déception, l’absence de tension. En effet, le Prédateur «le plus meurtrier et le plus effrayant» de cet univers peine à nous faire frémir à cause de l’ambiance peu propice instaurée par le metteur en scène. Dès lors, on comprend mieux l’interdiction aux moins de 12 ans.

Paradoxalement, ce divertissement peu inspiré doit son salut aux cinq soldats souffrants de troubles post-traumatiques interprétés par Trevante Rhodes (MOONLIGHT), Keegan-Michael Key (FRIENDS FROM COLLEGE), Thomas James (Mutant Chronicles), Alfie Allen (Game of Thrones) et Augusto Aguilera (SNOWLIFE). Leur dynamique et l’humour potache de leurs échanges permettent d’oublier un instant le marasme dans lequel on patauge durant 1h47.


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