Produit par Steven Spielberg et auréolé des spéculations les plus folles, SUPER 8 est résolument l’un des blockbusters les plus attendus de cet été 2011.
Une fois encore, ce petit malin de J. J. Abrams m’a encore fait mordre à l’hameçon. Après avoir créé des séries à succès comme “Alias”, “Lost” (qui m’a bien fait tourner en bourrique durant 6 saisons pour me livrer un pitoyable et larmoyant final…) ou encore Fringe (que j’ai arrêté de suite faute d’intérêt.), produit “Cloverfield” (dont je m’étais amusé à décrypter les énigmes sur l’ancienne version du site) et redonné une seconde jeunesse à la licence Star Trek, il a de nouveau attisé ma curiosité avec son tout dernier film de science-fiction qui lorgne habilement du côté des eighties.
Ce n’est un secret pour personne J.J. Abrams est le roi du buzz et pour SUPER 8, il n’a pas dérogé à la règle. Distillant les indices au compte goûte, ce grand spécialiste de la promotion virale a souhaité que son intrigue reste secrète le plus longtemps possible.
Dès les premières images, tout concourt à ressusciter le cinéma américain de la fin des années 70 et du début des années 80. Renouant clairement avec l’âge d’or au cours duquel les enfants étaient au centre des aventures les plus incroyables, SUPER 8 ravira les amateurs d “E.T”. , de “Stand by me” ou encore des “Goonies”. Et c’est peut-être en cela que réside le seul défaut du film. En effet, s’il faut bien avouer qu’un blockbuster américain qui n’est ni une suite, ni une adaptation et qui ne s’appuie ni sur une gamme de jouets, ni sur un super-héros, ni même sur une quelconque star mérite qu’on s’y attarde, ce vibrant hommage un peu trop prononcé est parfois agaçant.
Dès lors, si j’exhorte tout ce pan de la culture cinématographique dans lequel j’ai pu baigner, je n’ai pas été insensible à ce divertissement de très bonne facture qui jouit surtout d’un excellent casting. Parmi les protagonistes, on retrouve ainsi le très bon Kyle Chandler (“Demain à la une”, “Friday Night Lights”) et de jeunes acteurs aguerris comme Elle Fanning (Somewhere) et Zach Mills (L’échange) qui forment avec le reste de l’équipe novice en la matière, un groupe soudé dont l’alchimie irradie à l’écran. D’ailleurs, n’hésitez pas à rester durant le générique de fin car il vous réserve la meilleure surprise du film.
Si SUPER 8 ne détrône pas dans mon cœur “Les Goonies” ou “E.T.”, j’ai l’intime conviction qu’il plaira au plus grand nombre.
En savoir plus sur Shunrize, le webzine avide de découvertes
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Ça a l\’air pas mal. Hâte de voir le film.