Inspiré par la vie de Adam Bousdoukos, son ami et acteur principal, ancien restaurateur Hambourgeois, Fatih Akin signe avec Soul Kitchen une savoureuse comédie.
Soul Kitchen, le pitch
Zinos (Adam Bousdoukos), jeune restaurateur à Hambourg, traverse une mauvaise passe. Sa copine Nadine est partie s’installer à Shanghai, les clients de son restaurant, le Soul Kitchen, boudent la cuisine gastronomique de son nouveau chef (Birol Ünel), un talentueux caractériel, et il a des problèmes de dos !
Soul Kitchen, ça donne quoi ?
Je dois vous avouer qu’à la lecture du synopsis, je n’étais pas super emballée à la perspective de voir un film allemand parlant d’un mec qui a mal au dos. C’est donc avec une certaine appréhension que j’ai assisté à ma première projection lors de ce Festival du cinéma Européen se déroulant actuellement aux Arcs. “Soul Kitchen” est la première comédie du jeune réalisateur germano-turc Fatih Akin.
Ces deux précédents films “Head-on” et “De l’autre côté” étant des drames respectivement primés au Festival de Berlin et au Festival de Cannes. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a plutôt bien réussi sa reconversion car le film a obtenu récemment le Prix spécial du Jury à la Mostra de Venise. Un prix qui est loin d’être usurpé. En effet, si le pitch s’avère peu engageant, le film quant à lui se révèle comme la bonne surprise de ce début du Festival des Arcs.
D’une part, j’y ai retrouvé avec plaisir Moritz Bleitbeu que j’avais découvert dans le très bon film d’Oliver Hirschbiegel, “L’Expérience”. D’autre part, Faith Akin nous propose une comédie douce-amère avec sa galerie de personnages haut en couleurs, ses situations burlesques, le tout accompagné d’une B.O. qui dépote. Bref, un film que je vous recommande de voir lorsqu’il sortira au printemps 2010.