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Cinéma | Mes jours de gloire : positivité toxique

Premier long-métrage d’Antoine de Bary, Mes jours de gloire sortira au cinéma le 26 février 2020. Une dramédie dans l’air du temps nourrit par l’attachante performance de Vincent Lacoste.

Après l’avoir dirigé dans un court-métrage (L’Enfance d’un chef) et lui avoir donné la réplique dans celui de Félix Moati (Après Suzanne), Antoine de Bary retrouve donc Vincent Lacoste pour explorer les affres du passage à l’âge adulte. Avec une grande acuité, le réalisateur-scénariste nous dépeint ainsi les névroses d’Adrien, un ex-enfant star proche de la trentaine, qui se débat entre désir d’autonomie et refus pathologique de grandir.

Positivité toxique

Dans un monde en crise où il est pourtant malvenu de ne pas avoir constamment une vision positive de la vie, notre adulescent a choisi de rejeter tout ce qui était pourvoyeur d’émotions négatives. Mais tandis que se dessine un come-back artistique et qu’il s’éprend d’une lycéenne (Noée Abita), le voici soudainement confronté aux conséquences de ses innombrables dénis.

Questionnant, non sans humour, la masculinité et les problèmes de communications intergénérationnelles, notamment via les figures parentales qu’incarnent Emmanuelle Devos et Christophe Lambert, cette chronique existentielle démontre que la maturité est davantage une affaire d’expériences personnelles que d’âge. A voir !

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