Deux jeunes couples décident de quitter leurs pays respectifs, l’Albanie pour le premier, direction l’Italie, la Serbie pour le second, en route vers l’Autriche. De ce voyage, ils attendent en fait une vie meilleure. Mais d’ici là, ils devront faire face à de nombreux problèmes…
Voilà typiquement le genre de film que je craignais de voir à ce Festival et bien qu’il ait remporté le prix du Jury, je dois vous avouer que je me serais bien épargné cette projection. “Honeymoons” met en parallèle le destin de deux couples qui souhaitent rejoindre l’Europe afin de réaliser leurs rêves. D’un côté, nous avons un couple de paysans Albanais qui voudraient construire leur vie en Italie, loin d’une famille endeuillée par la disparition d’un des leurs.
Et d’un autre côté, il y a ce couple Serbe bientôt parents qui ambitionnent de faire carrière à Vienne. Goran Paskaljevic a choisi de traiter les deux histoires individuellement tout d’abord pour finalement les réunir non pas géographiquement mais par le biais d’une destinée similaire.
Alors oui, le film retranscrit parfaitement la xénophobie qui règne au sein de cette terre d’accueil qu’est censé être l’Europe, oui on prend pleinement conscience de la haine viscérale que nourrissent les serbes vis-à-vis des Albanais, oui les personnages sont abordés de telle sorte que l’on ne peut que s’attacher à leur triste sort. Néanmoins, je ne saurais faire abstraction de l’ennui qui m’a accompagné durant tout le film.
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