Avec Ernest et Célestine, Benjamin Renner, Vincent Patar, Stéphane Aubier et Daniel Pennac nous ont concocté un petit bijou empreint de douceur. Destiné à un jeune public à partir de 3 ans, ce dessin animé prendra l’affiche ce mercredi 12 décembre.
Les fans des livres d’Ernest et Célestine seront ravis, les non aficionados aussi !
Le pitch
C’est l’histoire d’une amitié improbable entre Ernest, un ours un peu balourd qui veut faire l’artiste et Célestine, une mignonne petite souris orpheline qui ne veut pas devenir dentiste. Le récit de deux âmes solitaires qui n’acceptent pas les règles imposées par leur société respective. Envers et contre tous, ils vont se lier et finiront par bouleverser les conventions de leurs deux mondes.
Une merveille pour tous
Douze ans après sa disparition, l’univers de l’auteur-peintre-illustratrice belge Gabrielle Vincent est enfin porté à l’écran. Inspiré ainsi de la série d’album qu’elle a écrit et illustré, cette charmante réflexion sur la discrimination touche en plein cœur sans jamais s’abandonner à la mièvrerie. En effet, destinée à priori aux jeunes enfants, cette fable irrésistible où l’invention visuelle est au service d’attachants personnages et d’une drôle d’aventure qui ne souffre d’aucun temps mort séduira tout autant les adultes.
Une adaptation réussie
Gabrielle Vincent qui s’était toujours farouchement opposée à l’adaptation de son œuvre au cinéma serait ravie de constater que ce long-métrage d’animation a su rendre hommage à la qualité de ses dessins. Avec son trait doux et ses couleurs pastels, Ernest et Célestine détonne résolument parmi les superproductions en 3D actuellement à l’affiche. Toutefois, elle s’impose définitivement comme un joli conte pour Noël drôle et intelligent. Vous l’aurez certainement compris, il s’agit ici de mon gros coup de cœur de cette fin d’année.
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