Le webzine avide de découvertes
© 2006-2024 SHUNRIZE.com

Netflix | Alice in Borderland, jeux macabres

Après Death Note, Netflix s’essaie à nouveau à l’adaptation de manga en live action. Mais cette fois-ci, la plateforme de streaming frappe fort avec Alice in Borderland. Huit épisodes de 50 minutes à dévorer sans tarder.

Tiré d’un manga shōnen écrit et illustré par Haro Asō, Alice In Borderland (Imawa no Kuni no Arisu) a déjà fait l’objet de trois animés réalisés par Tachibana Hideki (Higurashi no Naku Koro ni Kira, Busō Shōjo Machiavellism). Proposés aux lecteurs japonais avec les tomes 12 à 14, ils restent cependant inédits chez nous. Inspirée du célèbre roman de Lewis Carroll, l’œuvre nipponne est cette fois-ci mise en scène en prises de vues réelles. Aux commandes, un cinéaste et game designer rompu à l’exercice, Shinsuke Satō (Death Note: Light Up the New World, Kingdom).

Une cruelle traversée du miroir

Disponible depuis le 10 décembre dernier, cette première saison nous présente Arisu Ryohei (Kento Yamazki, Good Doctor) qui vit encore chez son père. N’attachant pas une grande valeur à son existence, le jeune tokyoïte préfère ainsi passer ses journées à jouer aux jeux vidéo ou à trainer avec ses potes, Karube (Keita Machida, Prince of Legend) et Chota (Yûki Morinaga, Butler Saionji’s Great Reasoning). Un jour, ils se retrouvent tous les trois propulsés dans un Shibuya déserté où ils sont contraints de participer à des épreuves toutes plus terrifiantes les unes que les autres.

Alice in Borderland : Arisu, Karube et Chota dans les rues désertes de Tokyo

Diaboliquement imprévisible

A l’instar de Cube ou de Gantz, ce thriller survivaliste repose sur une formule qui a moult fois fait ses preuves. En effet, il nous place comme témoin d’une exécution méthodique de prisonniers d’âges et d’horizons variés, tout en retardant la révélation de l’identité du “maître du jeu”. Loin d’être une redite, Shinsuke Satō a su y déployer suffisamment d’énigmes et de tension autour de personnages bien construits pour capter toute notre attention. A moins d’avoir lu le manga, il s’avère donc très difficile d’avoir un coup d’avance sur les protagonistes. Dès lors, si tu aimes les séries qui jouent avec tes méninges et te scotchent littéralement au canapé, Alice in Borderland est faite pour toi.

Alice in Borderland : Arisu, Karube et Chota devant l'arène de jeu

Âmes sensibles s’abstenir

Pour illustrer cet univers particulièrement révélateur de la nature humaine, le cinéaste japonais ne se contente pas de nous procurer un déluge visuellement réussi d’horreur et d’hémoglobine. Alternant avec des scènes dramatiquement profondes, il explore également des concepts plus complexes autour de l’identité humaine. Boostant les ventes du manga original disponible chez l’éditeur Delcourt et renouvelée pour une seconde saison, Alice in Borderland saura aussi te séduire.

Crédits photos – © Netflix

Total
0
Share