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Cinéma | Agora – Critique

IVe siècle après Jésus-Christ. A Alexandrie, la révolte des Chrétiens gronde. Réfugiée dans la grande Bibliothèque, désormais menacée par la colère des insurgés, la brillante astronome Hypatie tente de préserver les connaissances accumulées depuis des siècles, avec l’aide de ses disciples. Parmi eux, deux hommes se disputent l’amour d’Hypatie : Oreste et le jeune esclave Davus, déchiré entre ses sentiments et la perspective d’être affranchi s’il accepte de rejoindre les Chrétiens, de plus en plus puissants…

Après Les Autres, Alejandro Amenabar décide de s’attaquer au genre du péplum pour sa seconde production Hollywoodienne. Un projet plutôt ambitieux qu’il a choisi d’axer sur la vie d’Hypatie d’Alexandrie, mathématicienne et philosophe grecque.

Il a souhaité se poser en observateur, en témoigne les plans aériens montrant les protagonistes telle une fourmilière grouillante, pour aborder les différents clivages religieux et les prémisses du recul des droits de la femme découlant de l’extrémisme.

Certains spectateurs se sont offusqués de la liberté prise avec la réalité historique mais n’étant pas une érudit en la matière, j’avoue ne pas m’être arrêtée sur ce genre de considérations. Agora cherche plutôt à mettre en exergue une évidence : peu importe la confession des protagonistes, ils ont tous été oppresseurs à un moment donné de l’Histoire. Et cette violence utilisée pour répandre “la bonne parole” ne fait que conforter mon athéisme.

Toutefois, si il est indéniable que la thématique très actuelle du film passionne, les démonstrations scientifiques récurrentes ont plutôt tendance à plomber le rythme de cette fresque de 2h. A voir pour le sujet traité, les magnifiques décors et l’interprétation de Rachel Weisz.


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2 comments

  1. Hehe comme d’hab on a le meme avis. Sauf que je suis peut etre un peu plus passé outre les démonstrations scientifiques anachroniques…

  2. Un Péplum de 2 heures, c’est même assez court.
    J’ai revu la BA au cinéma et j’aime bien ces fresques historiques. Je ne reste pas insensible non plus au talent d’Alejandro Amenabar, dont j’irais voir ce film 😉
    Merci pour ta critique !

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