Paris, le 20 février. Démarrant tout juste leur tournée mondiale, une partie de l’équipe de LA BELLE ET LA BÊTE a investi l’un des salons de l’hôtel Le Meurice pour répondre aux questions des journalistes, blogueurs et internautes.
Invitée par Disney, j’avais donc face à moi le réalisateur Bill Condon (TWILIGHT, CHAPITRE IV : RÉVÉLATION, DREAMGIRLS), Alexis Loizon (Stanley), Josh Gad (LeFou), Dan Stevens (La Bête), Emma Watson (Belle), Luke Evans (Gaston) et le compositeur Alan Menken (GALAVANT, LA PETITE SIRÈNE).
Une conférence de presse retransmise en direct sur Facebook que vous pouvez revoir en intégralité ici, veillez toutefois à avancer le curseur à 9’
Après LE LIVRE DE JUNGLE, les studios Disney se sont donc attelés à l’adaptation en prises de vues réelles d’un de leurs classiques sorti en 1991.
A l’affiche le 22 mars prochain, cette comédie musicale démontre encore une fois leur capacité à produire des divertissements qui sauront aussi bien séduire les enfants que les adultes. Et même si on connait déjà tous cette histoire, voici les raisons pour lesquelles vous risquez de succomber au charme de cette nouvelle version live.
Une œuvre intemporelle
J’avais 10 ans lorsque j’ai découvert le film. Ce fut une expérience magique… Quand mes deux petites filles sont venues me voir sur le tournage, elles avaient les yeux remplis d’étoiles et d’émerveillement…. – Josh Gad
Une séduisante jeune femme qui se sacrifie pour sauver son père, condamné à mort pour avoir cueilli une rose dans le domaine d’un terrible monstre. La découverte qu’au-delà de sa laideur se cache un prince autrefois décadent qui ne demande qu’à aimer et se faire aimer en retour…
La force des contes de fées est de pouvoir changer d’éclairage selon les époques. A l’ère de la téléréalité et des réseaux sociaux où individualisme et superficialité prévalent sur des valeurs plus essentielles, ce récit qui prône l’abnégation tout en délivrant un puissant message sur la beauté intérieure se révèle très pertinent.
Une héroïne moderne
Enfant, j’admirais le fait que Belle soit si téméraire et si indépendante – Emma Watson
Éconduisant sans cesse les avances d’un vaniteux misogyne, Belle aspire à d’autre chose qu’un mariage. À l’inverse de la plupart des femmes de son âge, elle préfère ainsi s’instruire et se libérer des tâches ménagères. Insoumise, elle tient tête aux hommes et à la Bête. Reflétant nos valeurs contemporaines, elle apparait alors comme un modèle plus féministe que jamais.
Un Disney gay-friendly
Toujours dans un souci d’insuffler un vent de modernité au métrage, cette adaptation accueille un personnage gay. Contrairement à ce que peuvent penser des esprits moyenâgeux ou retors, Bill Condon n’essaie pas d’imposer le point de vue LGBT dans l’esprit de nos enfants. Il fait simplement un formidable pas en avant en représentant enfin le monde tel qu’il est.
Avec LeFou qui s’interroge sur sa sexualité et ses sentiments envers Gaston, le cinéaste évoque ainsi l’homosexualité avec subtilité. Dès lors, c’est aussi un bon outil pour que les parents puissent éventuellement aborder avec leurs enfants les questions liées à l’orientation sexuelle.
Un remède contre la morosité
En sortant de la projection, j’avais le sourire aux lèvres. Transcendant le matériau d’origine, les effets spéciaux et les somptueux décors se mettent effectivement au service du récit.
Durant plus de 2h, nous sommes ainsi transportés en France au milieu du XVIIIe siècle. Rythmée par les compositions d’Alan Menken, cette aventure féérique nous fait vite oublier les turpitudes qui ponctuent notre quotidien.
Vu en 2D, LA BELLE ET LA BÊTE sortira également en 3D dans les salles équipées. Ferez-vous partie des spectateurs ? 🌹
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