Dans un univers extraordinaire vit un jeune homme ordinaire, Adam, qui tente de joindre les deux bouts dans un monde détruit par la guerre. Tout en luttant pour avancer dans la vie, il est hanté par le souvenir d’une belle jeune fille venant d’un monde d’abondance : Eden. Dans cet univers, son monde se trouve juste au-dessus de celui d’Adam – si près que lorsqu’il regarde vers le ciel, il peut voir ses villes étincelantes et ses champs fleuris. Mais cette proximité est trompeuse : l’entrée dans son monde est strictement interdite et la gravité de la planète d’Eden rend toute tentative extrêmement périlleuse…
Visuellement audacieux, le second long-métrage de Juan Solanas («Air») avait au départ de quoi nous séduire. Après la lecture du pitch, on a hâte de découvrir ces deux mondes à la gravité opposées où le ciel de l’un est le sol de l’autre, où l’un ne manque de rien tandis que l’autre manque de tout et où voyager entre ces deux univers est totalement proscrit. Hâte de suivre, un jeune homme amoureux braver par amour les lois de la physique.
Mais voilà, attrayant sur le papier, «Upside Down» l’est beaucoup moins sur grand écran. En effet, passé la surprise de devoir regarder un film en penchant légèrement la tête, cette romance renversante à la Roméo et Juliette produite conjointement par la France et le Canada nous lasse rapidement à force de nous marteler inlassablement des idées convenues sur les sentiments, l’injustice et l’inégalité.
Kirsten Dunst («Melancholia») et Jim Sturgess (“Cloud Atlas”) ont beau se démener pour nous extirper de notre torpeur, rien n’y fait. Dommage !
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