Hiver 1984, un chalutier sombre au large des côtes islandaises. Les membres de l’équipage périssent tous en quelques minutes. Tous sauf un. Dans l’eau glaciale, cette force de la nature parvient, au terme d’une nage de plus de 6h, à regagner la terre….
Après son incursion réussie à Hollywood, Baltasar Kormákur («Contrebande», «État de choc») revient en Islande pour nous conter l’incroyable périple d’un pêcheur islandais naufragé à plus de 6h des côtes.
Inspiré de faits réels qui se sont produits dans les années 80 au large de des îles Westman, ce second film en compétition pour cette 4e édition du Festival de Cinéma Européen des Arcs comporte dans sa première partie un grand nombre de scènes de mer assez impressionnantes.
Puis, les amateurs de survival penseront notamment à «Open Water» en suivant cet homme perdu au milieu de l’une des mers les plus inhospitalières de la planète qui va devoir se raccrocher à tout ce qu’il peut pour ne pas se laisser mourir.
Personnellement, je n’ai pas réellement ressenti le froid glacial environnant ou la fatigue du personnage principal. Pour vous donner un ordre d’idée, comparativement à un épisode de «Man Vs Wild» présenté par ce grand malade de Bear Grylls, cela ressemblait plutôt à une petite promenade de santé.
La seconde moitié du métrage, quant à elle, s’oriente vers un tout autre registre en explorant les conséquences humaines de cette survie lorsque notre anti-héros retourne enfin à terre. Agrémentée de quelques touches d’humour, cette partie amoindrie sensiblement l’impact dramatique du naufrage et n’est guère passionnante.
Au final, on ne retiendra que le premier pan de «Survivre» réalisé en milieu naturel, loin du confort des écrans verts et des réservoirs de studio.
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