Ben l’Oncle Soul au Zénith

Actuellement en tournée dans toute la France, Ben l’Oncle Soul et ses Soul Wash Boys ont donné un concert ce mardi 11 mai au Zénith de Paris. En dehors de sa reprise de « Seven Nation Army » de The White Stripes, « Soul man » et « Petite soeur » (un morceau que je n’aime pas du tout au passage), j’avoue que je n’en connaissais pas davantage sur la discographie du bonhomme.

Quoi qu’il en soit, ce soir là, ce fan de soul des sixties originaire de Tours, m’a prouvé qu’il n’avait résolument pas usurpé son prix d’Artiste révélation scène remporté au Victoires de la musique.

20h. Il fait au moins 40° dans la salle parisienne. Pendant près de 30 minutes, Imany qui assure la première partie de Ben L’Oncle Soul, nous ravit les oreilles avec ses vocalises rauques et mélancoliques. Devant l’imposant rideau rouge dressé derrière elle, seulement accompagnée d’une guitare sèche, l’ex-mannequin d’origine comorienne repérée par le découvreur d’Ayo parvient à séduire le public avec ses quelques ballades soul folk.

Sachez que son premier album « The Shape of A Broken Heart » vient tout juste de sortir et que les parisiens pourront de nouveau l’écouter le 14 juin prochain au New Morning. Pour ma part, si il est indéniable qu’elle possède une superbe voix, j’ai trouvé les compositions très « pauvres » et redondantes.

30 minutes plus tard et après une brève introduction par un présentateur, le rideau rouge s’ouvre sur les danseurs hip Hop de Ben L’Oncle Soul qui nous livre une petite chorégraphie avant que l’artiste ne fasse son entrée dans son costume bleu et rouge. Je tenais d’ailleurs à saluer la performance consistant à porter de tels vêtements avec la chaleur caniculaire qui régnait au Zénith.

Ulrich Kwasi et Opé Smith les choristes-danseurs assurent le show et interpréteront d’ailleurs respectivement « Superstition » de Stevie Wonder et « Mess Around » de Ray Charles lors du rappel

Ben L’oncle Soul est très à l’aise sur scène et joue avec son public. Il interprète notamment les 3 chansons précitées plus haut et des reprises d’Otis Redding. Les morceaux s’enchaînent avec un rythme soutenu et le rappeur américain Beat Assailant avec qui il a collaboré (« Rhyme Space Continuum ») vient même poser son flow le temps d’une chanson.

Mais Ben surprendra tout le monde en descendant dans la fosse et en entamant un sprint dans les allées du Zénith tapant un « High Five » avec tous les spectateurs qu’ils croisent au passage, puis en redescendant dans la fosse pour y effectuer quelques pas de danse avant de revenir sur scène.

Même si je n’ai pas aimé tout son répertoire, l’énergie incroyable délivrée sur scène a suffit à me rallier à sa cause et pour les parisiens qui ont loupé le coche, il sera de retour au Zénith le 15 et 16 décembre prochain.