Cinéma | Boogie – Critique

Classé septième meilleur film d’animation du Festival d’Annecy en juin 2010, BOOGIE s’inspire du personnage éponyme créé en 1972 par le dessinateur argentin Roberto Fontanarrosa.

Misogyne et raciste, cet être sans foi ni loi, à la croisée de l’inspecteur Harry (pour son magnum 44 et quelques unes de ses cinglantes réparties) et de Rambo (pour son côté mercenaire… et son Q.I.), qui explose des cervelles et laisse derrière lui des hectolitres d’hémoglobine est l’archétype même de l’anti-héros.

Utilisant l’animation traditionnelle et la 3D qui une fois encore n’était pas indispensable, BOOGIE pêche par la redondance de ses scènes de violence gratuite. Et si on rit des répliques parfois bien senties de notre blondinet bodybuildé, il faut reconnaître qu’il a bien du mal à tenir la distance. Dommage !