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The Prodigy, un gout d’amertume

Dix ans que ces artisans majeurs de la fusion du rock et de l’électro n’avaient pas fait de concert en France. 10 ans que les fans piétinaient d’impatience de revoir Keith Flint et Maxim Reality se déchaîner sur la scène. Le 15 mars dernier à l’occasion de la sortie de son dernier album “Invaders must die”, Prodigy a donné un concert unique au Zénith de Paris.

19h30 : La première partie se met en place : South Central. Là, c’est un enchaînement de mix bien nazes que je dois me coltiner, mais je prends tout de même mon mal en patience en me disant que la première partie ne dure jamais bien longtemps… Et bien figurez-vous que ces minables ont monopolisé mes pauvres oreilles pendant 2 heures !!! Notre calvaire a été brièvement interrompu par le lancement de pubs sur un grand écran. C’est la première fois que je vois ça, de la pub pendant un concert. Qui plus est, il fallait voir les pubs choisies, je me rappelle vaguement d’un chien qui parle… La salle s’est levée et a huée cette aberration et pour remercier ce soulèvement général, on nous a remis les deux guignols aux platines.

21h30 : Le groupe Prodigy arrive enfin sur scène. Épileptiques et sensibles des oreilles s’abstenir. Déluges de lumières stroboscopiques, un son qui déboucherait les oreilles les plus récalcitrantes, chorégraphies énervées. Tous les ingrédients qui ont fait le succès de Prodigy sont réunis. Pas vraiment fan du dernier album “Invaders must die”, j’ai été comblée en entendant la plupart de leurs anciens morceaux. Au programme, “Fat of the land”, “Breathe”, “Firestarter”, l’incontournable “Smack my bitch up”, “Poison”, “Voodoo people”, “Their law” et même “Out of space” (un titre datant tout de même de 1992). Les musiques de Liam Howlett associées aux prestations scéniques de Keith Flint et Maxim Reality ont fait l’unanimité dans un Zénith bondé de fans sautant sur place et levant les bras en l’air.

22h30 : Le concert touche à sa fin. Oui, vous avez bien lu, juste 1h00 de concert. La première partie aura duré plus longtemps que le concert pour lequel j’étais venue. 10 ans d’attente et le service minimum est assuré. A 50€ la place, je trouve que c’est un peu cher payé.

3 comments

  1. Ceux qui les ont ratés à Paris auront une seconde chance :

    – le 3 juillet aux Eurockéennes de Belfort,
    – le 11 juillet au festival Musilac d’Aix-Les-Bains,
    – le 23 juillet au festival de Nîmes,
    – le 30 août au festival Rock En Seine (Saint-Cloud).

  2. Ah ouais ça fait mal aux fesses quand même !! ils étaient en galère de thunes ou quoi ?? a 50€ la place, c’est vraiment le service minimum. RDV dans 10 ans , avec l’inflation ce sera 75 euros la demi heure ^^

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