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Cinéma | Very Bad Trip 2 – Critique

Drogués à leur insu, nos quatre copains ont vécu une nuit de folie, dont ils n’ont gardé aucun souvenir, à part une gueule de bois carabinée. Tout s’est bien terminé et Doug a passé la bague au doigt de sa fiancée. Des années plus tard, c’est au tour de Stu de convoler avec une jolie Thaïlandaise. Pour plaire à sa belle-famille, il organise les noces sur une île au large de Bangkok et invite ses amis à vivre à ses côtés le plus beau jour de sa vie. Un soir, Phil, Stu, Alan, Doug et Teddy, le frère de la future mariée, se réunissent autour d’un feu de camp avec des packs de bières et des marshmallows à griller pour fêter l’événement. Le lendemain, la bande se réveille dans une chambre d’hôtel moite… Stu arbore un tatouage tribal sur le visage, Alan découvre qu’on lui a rasé le crâne, un singe bondit sur l’épaule de Phil, Doug et Teddy ont disparu. Que s’est-il passé ?

Bien qu’il reprenait en partie la mécanique d’un film sorti en 2001 mettant en scène le duo Ashton Kutcher / Seann William Scott : “EH MEC! ELLE EST OU MA CASSE ?, le premier volet de VERY BAD TRIP a connu durant l’été 2009 un succès retentissant et inattendu. Tourné avec un budget de 35 millions de dollars et rapportant 467 millions de dollars à travers le monde, cette histoire de trois copains à la recherche de l’un des leurs, après une soirée bien arrosée à Las Vegas avait en effet de quoi plaire. Le Wolf Pack est de retour mais cette fois-ci le scénario emmène Phil (Bradley Cooper), Alan (Zach Galiafinakis), Doug (Justin Bartha) en Thaïlande pour le mariage de Stu (Ed Helms) et malgré toutes leurs bonnes intentions, ils vont se réveiller à Bangkok un matin, incapables de se souvenir de ce qui s’est passé la veille.

Vous l’aurez compris, VERY BAD TRIP 2 reprend donc le même canevas de base mais faut-il pour autant dire que Todd Phillips ne s’est pas foulé et qu’il nous a balancé une vulgaire photocopie qui ne mérite pas de se déplacer en salle ? Je serais de mauvaise foi si je ne vous disais pas qu’une impression persistante de déjà-vu subsiste tout au long du film et que l’effet de “surprise” s’est ainsi littéralement éventé.

Pourtant, si la structure a été conservée dès la scène d’ouverture, VERY BAD TRIP 2 va résolument plus loin que dans le premier opus en jouant la carte de la surenchère de gags graveleux et de rebondissements improbables et on rit de bon cœur. Quelques couacs surviennent durant leur périple mais parfois les gags fonctionnent mieux que dans le premier opus, une certaine connivence s’étant installée entre le spectateur et les membres du Wolf Pack. A réserver en priorité aux possesseurs de cartes illimitées.

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