Cinéma | Inglourious Basterds – Critique

1940 en France, Shosanna assiste à l’exécution de sa famille par un colonel nazi. Ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. “Les bâtards”, nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l’actrice allemande et à l’agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d’éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich…

Après le décevant “Boulevard de la mort” et son verbiage inutile, je n’attendais pas grand chose du dernier film de Quentin Tarantino. En revanche, après avoir vu les trailers et en me basant naïvement sur le titre du film, je m’attendais à ce que l’histoire soit centrée autour des bâtards revanchards. Manque de bol pour moi et mes grandes espérances ce ne fut pas vraiment le cas.

Au lieu de cela, j’ai dû me coltiner des passages bien mièvres avec Mélanie Laurent qui plombent littéralement le film et me suis contenter du peu de présence des “bâtards” à l’écran. Pourtant, le potentiel d’exploitation de ces héros hors normes était bel et bien là. Ne serait-ce que les personnages interprétés respectivement par Til Schweiger et Eli Roth. Cela dit, j’ai beaucoup aimé l’interprétation de Christophe Waltz dans la peau de cet implacable “chasseur de juifs” jonglant allégrement entre le français, l’anglais, l’allemand et l’italien. Et j’ai particulièrement aimé la scène de la ferme avec Monsieur Lapadite, où l’on se dit “Ça va être un putain de film!”.

J’avoue ne pas me révolter contre les libertés prises par le réalisateur vis-à-vis de la réalité historique. Ici, ce n’est pas vraiment pas ce qui dessert le film. Mais voilà cela n’enlèvera pas cet arrière goût de déception que j’ai eu en sortant de la salle. A voir tout de même et surtout en V.O.