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Chronicle Dane Dehaan Michael B Jordan et Alex Russell

Cinéma | Chronicle de Josh Trank – Critique

Après avoir été en contact avec une mystérieuse substance, trois lycéens se découvrent des super-pouvoirs. La chronique de leur vie qu’ils tenaient sur les réseaux sociaux n’a désormais plus rien d’ordinaire…

“Cannibal Holocaust”, “Projet Blair Witch”, “REC”, Zombie Diaries, Paranormal Activity, Troll Hunter… Depuis quelques années, on ne compte plus les productions se classant dans le genre du found footage. Et en tant que grande consommatrice de films d’horreur, j’avoue avoir fait subir à mes yeux les pires outrages.

Caméra parkinsonienne ou employée de manière incongru (genre quand un zombie te fonce dessus, tu continues à filmer ???), images dégueulasses lorsqu’elles ne sont pas tout bonnement inexistantes. Si la nausée ne m’achevait pas, la pauvreté du scénario se chargeait de terminer son sale boulot. Forte de cette expérience, je ne m’attendais pas à grand chose concernant le premier long-métrage de Josh Trank qui utilise ce procédé combiné à une histoire de super-héros, un autre genre également très populaire.

Épaulé par le scénariste Max Landis (fils de John Landis – “Le Loup Garou de Londres”, “Cadavres à la pelle”), le jeune réalisateur ne se contente pas de surfer sur une vague opportuniste, il crée une véritable symbiose entre ces deux genres. Démarrant comme un Teen-movie qui enchaine les blagues potaches, le métrage prend ensuite une dimension plus profonde lorsque les dilemmes moraux s’imposent à nos trois héros.

Sans vous spoiler davantage cette histoire d’un adolescent effacé qui rêve d’une vie meilleure et qui se retrouve doté de pouvoirs sans limite, alors qu’un de ses proches, leader naturel tente de le sauver de lui-même, n’est pas sans nous rappeler celle de Tetsuo et Keneda dans le cultissime “Akira” de Katsuhiro Otomo.

De l’apprentissage à la quête de soi, si le récit de CHRONICLE respecte les conventions du genre, il parvient à les détourner à son avantage grâce au jeu de Dane DeHaan, Alex Russell et Michael B. Jordan, une mise en scène regorgeant de trouvailles et des effets spéciaux de bonne facture.

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