Le webzine avide de découvertes
© 2006-2024 SHUNRIZE.com
simetierre 2019 avis

Cinéma | Simetierre – Critique

Mardi, on avait rendez-vous à l’avant-première de Simetierre, la seconde adaptation du roman horrifique de Stephen King qui sortira sur nos écrans le 10 avril prochain.

Ce soir-là, la Paramount avait aménagé une partie du Gaumont Opéra pour nous mettre tout de suite dans l’ambiance. Au programme : photocall avec une hôtesse d’accueil chelou, procession morbide dans la salle et même un cimetière forestier.

L’un des récits les plus effrayants du maître de l’horreur revient donc à l’affiche près de 36 ans après sa parution. Transposé au cinéma en 1989 par Mary Lambert, le premier Simetierre n’avait rien de mémorable, bien que scénarisé par King lui-même. Porté par un casting pas franchement à la hauteur, il avait néanmoins plu aux spectateurs de l’époque. Un succès qui a incité les producteurs à sortir une pitoyable suite en 1992, Simetierre 2, avec Edward Furlong (Terminator 2) et Anthony Edwards (Urgences).

Dans la version proposée par Kevin Kölsch et Dennis Widmyer (Starry Eyes), on fait une fois encore la connaissance du docteur Louis Creed (Jason Clarke), sa femme Rachel (Amy Seimetz) et leurs enfants (Jeté Lawrence, Hugo et Lucas Lavoie) alors qu’ils emménagent dans une paisible bourgade du Maine. Nichée au cœur d’une forêt, leur nouvelle maison jouxte un petit cimetière où les enfants du coin enterrent leurs animaux domestiques. Aux frontières de ce dernier se déploie un ancien territoire amérindien au pouvoir très particulier…

Ayant lu le livre et vu les deux long-métrages précédemment cités, je craignais de m’ennuyer ferme. Heureusement, les réalisateurs ont su enrichir la trame d’origine en prenant quelques libertés, offrir une esthétique soignée et choisir un casting plus investi. Ici, j’ai été davantage préoccupée par le sort de la famille Creed qui nous questionne sur notre propre rapport à la mort. En revanche, la terreur promise peine à s’installer durablement. Peut-être suis-je devenue trop exigeante en la matière, mais il ne figurera pas à mon panthéon de l’horreur.

Total
0
Share