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Cinéma | Kong : Skull Island – Critique

Tandis que le retrait des forces américaines au Vietnam vient d’être annoncé, la NASA commence à cartographier la planète depuis l’espace. Le satellite Landsat 1 détecte rapidement une anomalie géothermique de grande ampleur dans le Pacifique Sud. Escortés par des soldats, un groupe de scientifiques, un vétéran du Special Air Service britannique (Tom Hiddleston) et une photojournaliste (Brie Larson) décident de s’aventurer sur ce territoire inexploré…

Du grand spectacle

Jeudi 21h. Direction le nouveau cinéma Pathé de la Villette dans le 19e à Paris pour la projection en 3D Imax de Kong : Skull island. Entre le siège club, l’immensité de l’écran, la puissance du son et la qualité de l’image, la salle offre un confort de projection optimal. Me voici donc dans de bonnes conditions pour découvrir le dernier né du MonsterVerse initié en 2014 par le reboot de Godzilla.

Après la merveille de Peter Jackson (King Kong), il paraissait inopportun de vouloir s’attaquer de nouveau à l’une des créatures les plus emblématiques du cinéma. C’est pourquoi, Jonathan Vogt-Roberts (The Kings of Summer) a eu la très bonne idée de revisiter ses origines et de situer l’action dans les années 70 et non plus en 1933.

Kong Skull Island Tom Hiddleston et Brie Larson

Mais c’est tout !

Toutefois, si le néo-zélandais avait réussi à me bouleverser tout en tirant un maximum de la technologie mis à sa disposition, Vogt-Roberts omet d’allouer de l’épaisseur à ses personnages. Gaspillant le potentiel de son excellent casting, le metteur en scène se contente ici d’enchainer de prodigieuses scènes d’action.

Tom Hiddleston (Avengers, Crimson Peak) bande ses muscles tout en prenant la pose, Samuel L. Jackson fait du Samuel L. Jackson tandis que Brie Larson (States of Grace, Captain Marvel) semble se débattre avec son rôle « d’héroïne badass au cœur sensible qui porte rudement bien les débardeurs ».

Quant aux seconds couteaux n’en parlons même pas. Seul John C. Reilly (Les mondes de Ralph, Les Gardiens de la galaxie) tire son épingle du jeu grâce à sa composition hilarante.

Reste que cette gigantesque production, tournée sur trois continents, nous en met littéralement plein la tronche. Entre les mandales monumentales distribuées par le roi Kong et les vicieuses bestioles qui se terrent sur l’ile, nul doute que vous trouverez votre compte en matière de divertissement.

A suivre Godzilla : King of the monsters prévu en 2019 et Godzilla Vs. Kong en 2021.

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