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pennywise et georgie

Cinéma | Ça, Partie 1 – Critique

Événement de cette rentrée 2017, Ça, l’adaptation cinématographique du roman culte de Stephen King, envahira nos cinémas le 20 septembre prochain.

Enfant, cet angoissant pavé entérina ma coulrophobie. A 17 ans, le médiocre téléfilm de Tommy Lee Wallace ne laissera guère de trace, en dehors de la performance de Tim Curry (The Rocky Horror Picture Show). Avec sa mention Rated R, sa bande-annonce alléchante et son carton au box-office américain, la nouvelle mouture d‘Andrés Muschietti (Mama) donnait en revanche très envie. Verdict.

Le pitch

Derry, été 1989. Au lieu de profiter pleinement de ses vacances, Bill Denbrough (Jaeden Lieberher) n’a qu’une chose à l’esprit : retrouver Georgie (Jackson Robert Scott), son petit frère disparu. Épaulé par  Richie (Finn Wolfhard), Eddie (Jack Dylan Grazer), Stanley (Wyatt Oleff), Ben (Jeremy Ray Taylor), Mike (Chosen Jacobs) et Bev (Sophia Lillis), il se met une fois encore sa recherche. La bande d’ados va alors découvrir que cette disparition est l’œuvre d’une entité maléfique (Bill Skarsgård) qui se terre dans les égouts de leur petite ville. Un métamorphe ancestral qui puise sa force dans les peurs les plus profondes…

Ça donne quoi ?

Tout comme le Ça de 1990, nous aurons droit à deux parties. Cependant, ce premier chapitre délaisse les allers-retours temporels pour se concentrer uniquement sur la jeunesse du Club des ratés. Un parti pris qui s’avère finalement payant grâce à un fabuleux casting. A l’instar du roman, la grande force de ce thriller horrifique réside sans conteste dans ses protagonistes. Qu’il s’agisse des jeunes interprètes ou de Bill Skarsgård (Atomic Blonde), chacun contribue remarquablement à sa réussite. L’acteur d’origine suédoise n’a d’ailleurs pas à souffrir de la comparaison avec Tim Curry. Sombre et inquiétant, son Pennywise alimentera sûrement bien des cauchemars.

Relations aux autres, violences domestiques, perte de l’innocence… Transposant habilement à l’écran les thématiques du roman de King, ce captivant récit initiatique séduit pourtant un peu moins lorsqu’il verse dans l’épouvante. Magnifiées par la photo de Chung-Hoon Chung (Stoker) et l’ambiance nostalgique des 80’s, ses scènes d’horreur ont effectivement des airs de déjà-vu. A défaut d’être le chef-d’œuvre de terreur annoncé outre-Atlantique, Ça version 2017 a le mérite de respecter l’esprit de l’œuvre originale et de nous embarquer durant plus de 2h. Dès lors, je suis curieuse de retrouver notre attachant Club des ratés dans la partie censée se dérouler 27 ans plus tard.

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