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Cinéma | Ready Player One – Critique

Ce mercredi, Ready Player One, le nouveau long-métrage de Steven Spielberg déboule dans nos salles obscures. Découvert en avant-première mardi dernier durant le Showeb, voici pourquoi il ne faut pas le rater.

Adaptée du best-seller «Player One» d’Ernest Cline, cette grandiose chasse au trésor se déroule à une époque où l’humanité fuit la réalité en squattant un monde virtuel numérique baptisé OASIS. On y suit ainsi Wade Watts (Tye Sheridan, The Tree of Life), un adolescent orphelin en quête d’artefacts cachés par James Halliday (Mark Rylance, Dunkerque), le défunt créateur de cet univers pixélisé. Ce dernier ayant mis au défi les joueurs en leur promettant de remporter une énorme fortune et le contrôle absolu de sa création.

Pour kiffer à nouveau un film de Spielberg

Après le 4e volet d’Indiana Jones, j’avais cessé de m’enthousiasmer à l’annonce d’un long-métrage de Steven Spielberg. Le soporifique Lincoln l’ayant définitivement délogé de ma liste de réalisateurs dont j’aimais toute la filmographie, j’ai préféré faire l’impasse sur Bridge of Spies, The BFG et Pentagon Papers. Avec Ready Player One, le cinéaste trois fois oscarisé a su reconquérir mon cœur avec ce Goonies 2.0.

Parce qu’il touche toutes les générations

Tout au long de sa prolifique carrière, Spielberg s’est amusé à faire des clins d’œil à ses propres films ou à ceux de ses potes. Emmené par la B.O d’Alan Silvestri, Pentagon Papers. Avec Ready Player One ne déroge pas à la règle et on a droit à une avalanche de caméo issu de la pop culture des années 80-90 à laquelle Spielberg a grandement contribué. Des enjeux de la réalité virtuelle au jeu vidéo Gears of War, il ne se contente pas uniquement de flatter ma nostalgie de quadragénaire, il fait aussi la jonction avec des références beaucoup plus actuelles.

Pour vivre une aventure inspirante

Derrière la déferlante d’easter eggs se profile un fabuleux récit initiatique qui célèbre l’amitié, l’amour, l’acceptation de soi-même et des autres. De plus, il nous donne une idée de ce que pourrait donner la fusion de la réalité virtuelle (VR) avec les réseaux sociaux. Et amorce également une réflexion sur l’usage trop intensif des technologies.

Pour en prendre plein les yeux

Épaulé par son fidèle directeur de la photographie Janusz Kamiński (La Guerre des Mondes) et de prestigieuses boites d’effets spéciaux (ILM, Digital Domain), Spielberg nous plonge avec brio dans deux incroyables univers bien distincts. L’un postapocalyptique représentant notre réalité ravagée par le chômage et la surpopulation. L’autre ultra stylisé où de spectaculaires courses de bolides à la Burnout et des combats homériques font rage.

Paré d’une orgie de références à la pop culture, Ready Player One pourrait rebuter certains spectateurs. Suscitant à la fois la réflexion et l’émerveillement, il s’avère néanmoins bien plus qu’un hommage nostalgique vide de sens. A ne pas manquer !

Vu en avant-première via une invitation presse

2 comments

  1. Je n’avais lu que t’es articles de rando jusqu’à présent mais je découvre avec ravissement tes avis cinématographiques! Et vu que je suis grande cinéphile, j’adhère aussi!
    J’avais mes doutes quant à ce nouveau Spielberg mais je suis rassurée en te lisant, je prendrai donc peut-être le temps d’aller m’y plonger…

    1. Merci beaucoup 😉
      J’espère que le film te plaira autant qu’à moi.
      Très belle journée

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