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Trolls film animation 2016

Cinéma | Les Trolls – Critique

Il était une fois, un monde peuplé de créatures mignonnes à souhait qui ne pensaient qu’à danser, chanter et à se faire des câlins. Le quotidien de ces adorables trolls n’était ainsi qu’allégresse et divertissement, jusqu’au jour où les monstrueux Bergens décidèrent de les mettre au menu.

Indécrottable optimiste, la princesse Poppy (Anna Kendrick) va alors tout mettre en œuvre pour éviter que sa joyeuse tribu ne finisse à la casserole. Quitte à devoir s’associer au moins sympathique de ses congénères, Branche (Justin Timberlake), un grincheux adepte du survivalisme…

A la recherche du bonheur

Après KUNG FU PANDA 3, les studios DreamWorks délaissent un peu les suites pour nous proposer une production originale inspirée des jouets de la firme danoise Dam Things, dont ils ont acquis les droits. Pour info, ces curieuses petites poupées aux cheveux hirsutes et fluorescents connurent un succès démentiel à la fin des années 60, puis une seconde heure de gloire dans les années 90.

Réalisé par Mike Mitchell (BOB L’ÉPONGE – LE FILM : UN HÉROS SORT DE L’EAU) et Walt Dohrn (LE CHAT POTTÉ), TROLLS sera à l’affiche dès le mercredi 19 octobre.

Dans ce conte de fées haut en couleurs, on s’amuse sincèrement de l’antagonisme des deux héros principaux, remarquablement incarnés par Justin Timberlake (INSIDE LLEWYN DAVIS, POPSTAR: NEVER STOP NEVER STOPPING) et Anna Kendrick (PITCH PERFECT, MISTER RIGHT).

Si je n’ai absolument rien contre Louane (LA FAMILLE BÉLIER) et Matt Pokora (FIREBREATHER, RIO 2) qui se chargent des voix françaises, je ne peux que vous encourager à le voir en VOST.

On rit également de gags parfois irrévérencieux et on s’émerveille devant de sublimes textures. On vibre aussi au son de «Can’t stop the feeling» qui confirme son statut de tube, tandis que des standards comme «September» d’Earth, Wind and Fire, «True colors» de Cyndi Lauper, «The Sound of Silence» de Simon et Garfunkel ou encore «Clint Eastwood» de Gorillaz injectent une incroyable énergie au récit.

Nul doute que le dernier né des studios DreamWorks vous mettra de très bonne humeur même s’il manque un peu de subversion pour rafler totalement la mise.

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