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Cinéma | A cure for life – Critique

Vendredi 27 janvier, locaux parisiens de la Twentieth Century Fox. Gore Verbinski (PIRATES DES CARAÏBES, RANGO) et Dane DeHaan (CHRONICLE, LIFE) ont donné rendez-vous à quelques blogueurs pour présenter le fruit de leur première collaboration.

New York. Trader surmené, Lockhart (Dane DeHaan) ne vit que pour son travail. A l’aube d’une importante fusion, il apprend que son PDG (Harry Groener) manque à l’appel depuis qu’il est parti faire une retraite dans un sanatorium alpin.

Lorsque ses supérieurs lui font miroiter une promotion s’il parvient à le ramener, Lockhart n’hésite pas une seule seconde. Tandis qu’il pensait faire un simple aller-retour en Suisse, le jeune homme se retrouve pris au piège d’une institution peu à peu hostile…

Vous êtes entre de bonnes mains

Cette singulière réflexion de 2h26 sur les pièges de notre monde moderne et l’ersatz de bien-être que nous convoiterions prendra l’affiche dès le 15 février prochain.

Gore Verbinski et Dane DeHaan en interview

Alors qu’on nous inflige depuis trop longtemps moult bouses à jump scare et autres found foutage de gueule, Gore Verbinski prend le parti de nous proposer autre chose à l’écran. Près de quatre ans après le succès mitigé du très chouette LONE RANGER, le cinéaste nous plonge ainsi dans un sinistre thriller existentialiste mâtiné de fantastique.

Qu’il s’agisse d’une rame de train s’engouffrant dans un tunnel, d’une déambulation boiteuse dans un hammam, d’une éprouvante séance dans un caisson d’isolation sensorielle ou d’une simple discussion au bord d’une piscine. Soutenu par la sublime photo de Bojan Bazelli (LE CERCLE et LONE RANGER) et un remarquable travail sur le son, Verbinski peaufine ici savamment chacun de ses plans pour mieux perturber nos sens.

Filmant au plus près ses personnages, il nous fait d’autant plus ressentir les effets de la fameuse cure. Empruntant fréquemment à l’imagerie de films cultes (SHINING, DON’T LOOK NOW, ROSEMARY’S BABY), il nous emporte dans une oppressante odyssée qui se plait à ranimer certaines de nos peurs.

Certes, les spectateurs ayant une appétence pour les bons films d’épouvante pourront certainement lui reprocher de les prendre un peu trop par la main. Mais ai-je besoin de rappeler qu’un film comme PARANORMAL ACTIVITY a eu droit à plus de deux volets ? Perso, j’ai surtout déploré cette fin de métrage aberrante qui vire dans le burlesque.

Et vous, êtes-vous tenté par A CURE FOR WELLNESS ?💧

3 comments

  1. Je suis allée le voir la semaine dernière. Dans l’ensemble j’ai bien aimé le film et l’ambiance. C’est vrai que visuellement, il est vraiment bien pensé.
    Par contre, j’ai été déçu par la fin que j’ai trouvé trop “fantastique”.

    1. Effectivement, la fin laisse vraiment à désirer.
      Ce côté grotesque à mi-chemin entre un ersatz de Fantôme de l’opéra et un bal du Ku Klux Klan 😀 C’est vraiment dommage !

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