Ce film du réalisateur suédois Mikaël Hafstrom s’inspire d’une courte nouvelle de Stephen King tiré du recueil Everything eventual. Classifié comme un film d’épouvante, 1408 serait plus à ranger dans la catégorie suspens. En effet, même s’il emprunte pas mal de codes aux films d’épouvante, il n’en demeure pas moins que la peur n’est vraiment pas au rendez-vous.
Omniprésent dans ce quasi huis clos, John Cusack porte le film à bout de bras. Son interprétation de cet homme au passé trouble qui refuse d’affronter la réalité est plus que convaincante. Tout au long du film, il tentera de s’enfuir de cette chambre et le passé de ce prisonnier incrédule nous sera enfin dévoilé.
Un peu avant la fin du film, j’ai bien cru que le réalisateur allait nous faire le coup du mauvais rêve. Mais fort heureusement , il choisi une autre option. Cependant, on reste tout de même un peu sur notre faim. En effet, en y repensant, pas mal de questions viennent à mon esprit auxquelles malheureusement le film ne répond pas.
Pourquoi personne ne tient pas plus d’une heure dans cette chambre ? Pourquoi 60 minutes, pas moins, pas plus ? Est-ce que la musique qui passe à la radio a une signification particulière ? Pourquoi cette chambre n’a pas été condamnée plus tôt ? 56 morts ça fait quand même pas mal !
A ce propos, je trouve d’ailleurs assez dommage que les histoires de ceux qui sont morts dans cette chambre ne soient pas suffisamment exploitées.